Lorsque je pris enfin la peine de la remarquer et de me tourner vers elle et bien évidemment, l’avoir déshabillé littéralement du regard, je ne pus m’empêcher de fixer cet étrange décolleté… mettant sa poitrine en valeur. Enfin poitrine que dis-je… C’est un roc !… C’est un pic !… C’est un cap !… Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! Je n’avais jamais imaginé Kanon comme étant un fan, comme je l’avais dit, c’était une sorte d’amie imaginaire, mon pendant féminin mais en aucun cas une femme fatale aux atouts plus qu’évident dans cette robe. Après avoir tiré une tête de six pieds de longs en découvrant tout cet attirail étrange, elle avait forcement remarquée ma réaction. J’avais rougis d’un seul coup et étrangement, malgré l’air climatisé et les déchirures de mon tee-shirt, j’avais étrangement chaud. Je m’attendais donc à ce qu’elle me fasse une remarque du genre « Kyaaaaaaa Pervers, me regarde pas comme ça » mais non… Elle me demanda juste si j’allais bien et surtout, si je ne trouvais pas que sa robe était un peu trop sexy pour la soirée. Que pouvais-je bien lui répondre ? Qu’elle devait aller se changer ? Même si à mes yeux, c’était peut-être mieux pour elle et pour moi en cas de mauvaise rencontre, mon cerveau me disait clairement « fais pas de bêtises toi encore ! »

« Oui oui ça va, j’étais juste un peu surpris. Ta robe est bien, c’est ce qu’on porte dans ce genre de soirées. C’est la surprise je te dis, je t’avais jamais vue aussi… Féminine. »

Féminine… Ce n’était absolument pas le mot que je voulais utiliser, normalement j’aurais dit : « sexy, magnifique, extraordinaire » mais Féminine…. C’était plus poli… Plus…Convenable. Après tout, elle acceptait qu’on sorte boire un verre uniquement parce que je l’avais aidé. Enfin… Au vue de sa robe… Je me demandais ce qu’elle cherchait réellement. Pensait-elle qu’avec ce genre de procédé, elle obtiendrait des réponses à ses questions ? Surement… Et j’avais beau penser le contraire, je n’en étais soudainement plus certain. Je tentais alors de la complimenter mais au vue du trait d’humour qu’elle fit, elle l’avait surement mal pris. En même temps… C’est vrai qu’elle risquait de prendre froid surtout si elle continuait de rabaisser sa robe toutes les trente secondes.

Je décidais alors de la diriger vers notre véhicule, préférant marcher devant pour ne pas trop penser à ce que je pourrais voir. Tournant la tête je la vis en train de tenter d’empêcher sa robe de trop voler. C’était dangereux… Vraiment dangereux… Je n’y connaissais absolument rien et soudainement, j’étais en train de regretter d’avoir eu ce genre d’idées. Elle avait l’air de tellement me respecté que je ne voulais pas passer pour un imbécile qui ne sait pas se contrôler devant elle. Je pris place sur le siège conducteur avant de chercher à voir si avec ses immenses talons, elle allait pouvoir entrer. Je fus soulagé de voir qu’elle avait tout de même réussi à s’assoir. C’est alors que je vis ses cuisses se révéler d’un seul coup laissant apparaitre une très légère partie de son fessier. J’étais interloqué, me disant qu’elle aurait à gérer cette étrange robe peu pratique pendant une bonne partie de la soirée. Pourtant soudainement, alors que j’avais démarré, je remarquai ce qu’il se passait quand cette diabolique tenue se retrouvait vue de côté… Je voyais tout enfin… le plus important… Non je veux dire… L’essentiel. Enfin non… Je voyais et étrangement, je n’arrivais plus à détacher mon regard de cette colline ferme et douce, de cette peau satiné, de ce grain de peau extraordinaire de ce… CAMION EN FACE !!!!

Je braquais mon volant d’un seul coup vers la droite pour revenir sur mon côté. On s’était quand même retrouvé en contresens… Heureusement que j’avais des réflexes sinon… On aurait but notre verre avec le Saint Père. Je sentis alors sa main sur mon bras après l’avoir entendu hurler. J’imagine que si elle ne s’était pas aperçue de ce à quoi je regardais, elle devait avoir eu vraiment peur. Elle me proposa alors de prendre le volant, m’expliquant que si je lui indiquais la route, elle devrait pouvoir s’en sortir. Pourtant, alors que j’allais lui répondre que ce n’était pas la peine, je baissai les yeux légèrement de honte avant d’ouvrir grand les yeux. Son Sein… Son Sein… Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées.

Coupables pensées tu dis Jean Baptiste Poquelin ? Sur le coup… Ce n’était pas mon cerveau qui réagissait mais mon corps. Soudainement, mon jean se fit encore plus serré et j’avais l’impression de bouillir. Pourtant j’avais beau être gênée pour elle, mon entrejambe elle ne rougissait pas mais semblais désormais plus dur que le roc. Mais qu’est ce qu’il se passait ? Avais-je un problème corporel ? Peut-être était-ce le menu de la cantine, je savais bien que les brocolis auraient du mal à passer. Je tournais alors la tête, rouge comme une pivoine. Devais-je lui dire que ses magnifiques formes prenaient l’air ? Non, c’était trop gênant ! J’ai dit magnifique ? Mais à quoi je pense moi encore…

Quand elle s’en aperçu, je fixais la route, la regardant dans mon rétroviseur. Elle avait rougis d’un seul coup et essayait de tout remettre en place. Ok… maintenant j’en étais certain, ce n’était pas fait exprès. Oui, à un moment j’en avais douté… Elle reprit alors la parole tout en bégayant, me demandant si on était bien arrivé. J’essayais alors de la rassurer.

« Oui oui, on est sein… BIEN… Bientôt arrivé ! »

Mais comment pouvais-je avoir fait une telle bafouille ? A force d’y penser, ma tête s’était mise à penser à ma place. Heureusement, je vis l’entrée de la boite de nuit. Me garant sur le Parking, je sortis de la voiture avant de lui ouvrir la porte pour l’aider à sortir. Bien décidé à entrer pour faire disparaitre cette ambiance quelque peu pesante. Sans trop savoir pourquoi, je lui pris la main et la guida avec moi vers l’entré. Comme je m’y attendais, le videur nous fit rentrer immédiatement.

« Je t’offre un verre ? J’ai besoin… D’un gros remontant.. »

Pour oublier ? Oui… Surement… Malgré ça je n’arrivais pas à oublier cette vision fugace… Kanon… Mon amie imaginaire avait de nombreux atouts et c’était plus qu’inattendu…

Je commençais à me demander ce que j’avais fait à Dieu, Bouddha, Shiva ou Jéhovah ou à une quelconque divinité amérindienne, égyptienne, Grecque ou que sais-je. C’était tout de même la deuxième fois que je me retrouvais à voir une poitrine bien que la situation était totalement différente cette fois. La dernière fois, je m’étais retrouvé au dépourvue ce qui n’était pas le cas à l’instant présent. Entre un fiasco de mission ou l’on se retrouve dans cette situation en se concentrant sur la recherche de micros et cette vision plus que soudaine d’une poitrine mal cachée par une robe qui n’en fait qu’à sa tête. Je commençais à me demander si elle lui appartenait vraiment car au vue de ses réactions, elle semblait à chaque fois surprise, que ce soit lorsqu’elle s’était présenté à moi tout comme lorsqu’elle avait marchée jusqu’à la voiture et enfin… Lorsqu’elle s’était retrouvée dans la voiture sans penser à mettre sa veste à l’envers ou quelque chose comme ça… En même temps, mettre une robe sexy pour cacher tout son buste avec une veste à l’envers…ça n’avait aucun intérêt et elle n’avait aucune chance de pouvoir entrer alors que là… Je n’en doutais même pas.

Pourtant entre ça et le reste, j’avais l’impression qu’on jouait à se donner la rougeole étant donné que notre teint ne faisait que passer au rouge vif chacun notre tour. En même temps, entre sa maladresse, sa robe compliquée qui nécessitait un BAC+5 pour bien comprendre comment s’en servir et mon ignorance dans différents domaines notamment la sexualité, on était très mal partit. Fini les espions sadiques, appréciant d’ôter la vie. Non, on se croirait être un petit couple qui tente sa première sortie en boite de nuit. J’essayais de faire comme si je n’avais rien vu même si mon lapsus stipulait le contraire. J’essayais de ne pas trop la mettre mal à l’aise mais je ne trouvais aucun mot pour la rassurer ou la mettre en confiance. Je pouvais être calculateur mais pas dans le domaine de la vie sociale…

Pourtant, malgré nos pérégrinations, Kanon semblait finalement contente de sortir un peu. Elle était pressée de voir ou je l’emmenais, j’en concluais donc que depuis son arrivée en Corée, elle n’avait fait que passer ses nuits à l’ISS. Comme moi en fait… Finalement j’avais raison, on était pareil sur tout un tas de sujet. Ainsi, je lui fis un sourire qui se voulait rassurant et gara la voiture sur le parking. Je lui pris alors la main sans raison particulière pour l’emmener avec moi et fut assez surpris de la sentir me serrer sans raison non plus. Nous entrions enfin avant que je ne lui propose de boire un verre pour nous remettre de nos émotions. Je crois bien et peut être que c’était encore pire pour elle qu’elle accepta immédiatement. Au vue du bruit, elle tenta de me dire ce qu’elle voulait à l’oreille quand soudainement, elle se retrouva dans mes bras. Apparemment, elle avait été bousculée mais à ce moment précis je n’en avais rien à faire. Je la fixais sans rien dire ne prenant même pas la peine de regarder au travers de son décolleté. Son visage si près du mien ainsi que nos corps collés l’un contre l’autre, éveillait en moi des envies étranges. Son décolleté ainsi que les trous dans mon tee-shirt faisait que pour la première fois, mis à part quand je lui avais pris la main, nos peaux se touchaient. Sans trop savoir pourquoi, je fixais ses lèvres parfaitement dessinées avant de me mettre à tressaillir. Elle se recula rapidement et pour la troisième fois de la soirée, en tentant de s’abaisser pour s’excuser comme c’était la convenance, j’eu une vue complète de sa poitrine mais cette fois sur ses deux seins. A croire que ce soir, j’allais passer mon temps à faire comme si je n’avais rien vue. Je relevais alors immédiatement la tête pour ne pas qu’elle s’en aperçoive
Elle s’accouda alors au bar commandant un Cosmopolitan alors que j’optais pour un Cuba Libre, bon choix pour à la fois se désaltérer et oublier l’espace d’un instant tout ce qui nous arrivait depuis que j’avais eu la bonne idée de sortir… La demoiselle commença à se déhancher, c’était la première fois depuis que j’avais pris ma baffe que je la sentais se lâcher un peu. J’esquissais alors un sourire quand elle me remercia de l’avoir emmené ici m’expliquant qu’elle s’amusait pour la première fois depuis longtemps. J’étais vraiment content pour elle, c’était un bon moyen pour elle d’oublier un peu l’ISS.

« J’ai pas vraiment l’habitude de sortir mais je suis content que ça te plaise. Finalement, ce n’est pas si mal de désobéir aux règles non ? »

Et oui, il fallait que je le lui rappelle. Après tout, au début de la soirée, ne m’avait-elle pas enguirlandé du fait que je ne prenais pas la mission au sérieux et que je n’étais pas respectueux et tout le reste ? Le changement faisait plaisir à voir. Nos verres arrivaient et je comptais trinquer avec elle quand soudainement, sa veste glissa du tabouret. Apparemment pas habituée à porter des robes mais plutôt à se comporter comme un garçon manqué, elle sa baissa d’une drôle de façon. J’avais toujours vu les femmes se baisser pour récupérer quelque chose contrairement aux hommes mais quand je faisais ça…Je ne portais pas ce genre de robe. Cette fois, le tissu remonta carrément montrant ses fesses ainsi que son string à la face du monde. J’observais alors, choqué de nouveau mais me sentant irrémédiablement attiré par elle. Kanon avait un corps magnifique mais il n’était pas question qu’on la prenne pour une fille facile. Ainsi, pour éviter que tout le monde ne regarde, je me collai contre ses fesses ne me rendant pas compte que ma virilité avait de nouveau durcit et qu’elle pouvait clairement la sentir. Je maudissais de nouveau ces brocolis et me recula quand elle se redressa tout en remettant sa robe droite. Je la vis boire une bonne gorgée de son cocktail et en fit de même.

« Tu veux que je commande une bouteille de champagne pour qu’on puisse avoir notre propre table ? »

J’avais dit cela pour éviter que tous les mecs ne déboulent pour la draguer et me laisser tout seul. Je savais qu’elle était gênée et c’est peut être mieux de se faire oublier l’espace d’un instant. Je pris alors mon verre et le sien après avoir réclamé ma bouteille et me dirigea vers une table située tout au fond de la salle. Malheureusement, nous étions venus un peu tard et le seul endroit pour s’assoir était plutôt petit. Ainsi, quand elle s’assit, ses jambes se collèrent aux miennes et je tressaillis de nouveau. Préférant ne plus penser à tout ce que j’avais vu et au fait que désormais je savais qu’elle portait bien un dessous, très sexy et assortit à sa robe d’ailleurs, je visais mon Cuba Libre d’un trait avant de lui proposer un verre de champagne issue du sceau qui se trouvait juste à côté de nous. Je lui servit une couple avant de tendre mon verre pour trinquer avec elle.

« A nous alors ! Et à la magnifique Kanon qui redevient elle-même. »

Mince… je ne voulais pas dire magnifique… je voulais dire à la discrète mais… Depuis ce début de soirée, elle était tout sauf la petite fille timide du début…. C’était certes pas voulue mais bon… Une femme fatale maladroite c’était quand même assez amusant bien que mon corps semblait penser tout autre chose. Surement l'effet de l'alcool... Oui c'est ça... Sauf que... je viens juste de commencer à boire alors... Laissez tomber, je ne veux pas réfléchir.

Sur les rapports de que j’avais lu établis par ma mère, j’avais pu découvrir que l’ancienne Kanon était prête à tout pour réussir les missions que lui donnaient la mafia. Avait-elle fait exprès de porter cette robe ? De ne pas se mettre à l’arrière plutôt qu’à mes côtés dans la voiture ?  De faire ressortir son sein ? De se déhancher de la sorte ? D’afficher ses fesses aux yeux de tous ? J’avais beau avoir une très haute opinion de la jeune femme, je crois bien qu’elle avait complétement perdue son assurance à son entrée dans l’ISS. Elle avait un côté « mignon » qui n’allait clairement pas e pair avec son corps et surtout, avec sa tenue du jour, tranchant violemment avec son survêtement plein de boue qu’elle portait pendant notre mission et qui m’avait fait penser qu’elle pourrait être une amie sans voir plus loin. Ces derniers temps, je prenais le temps de détailler les femmes mais étrangement je ne l’avais pas fait avec elle. A tort ? Oui, très probablement vue combien ses formes se rapprochaient de ma vision de la perfection.  La prochaine fois qu’on se retrouve dans une mission aussi facile, plutôt que de sortir mon sabre, je l’envoie en première ligne, elle risque de faire un ravage.

Heureusement, notre virée nocturne commençait enfin malgré le fait qu’on avait failli mourir sur la route. Entrant enfin dans la boite de nuit en sa compagnie, je me retrouvais rapidement avec les bras de la jeune femme autour de mon coup. Une fois encore, c’était un accident mais les mecs qui avaient regardés attentivement son entré avait dû penser que nous étions ensemble. C’était déjà ça, je n’aime pas me battre quand j’essaye d’apprendre à m’amuser.  Je me sentais bizarre de la sentir aussi proche de moi mais ce n’était pas désagréable, bien au contraire. Je pouvais remarquer son visage, apparemment aussi surpris que moi, d’ailleurs, c’était moi ou elle avait tressaillit ? Ou alors étais-ce un frisson ? Ou bien était-ce moi qui avais réagis ainsi ? Je ne comprenais pas vraiment, étais-ce parce que j’avais froid ? Pourtant il faisait plutôt chaud ici.

Elle se recula alors avant de s’abaisser pour finalement rejoindre le bar et commander son cocktail. J’en fit de même alors qu’elle commençait à se déhancher pour finalement me remercier de l’avoir emmené ici. A bien y penser j’aurais plutôt du ne pas creuser au vue de sa phrase. Pourtant, quand je tentais de lui dire que finalement ce n’était pas si mal de vivre un peu sa vie et de briser les règles, chose qui était également valable pour moi, elle me répondit étrangement. Enfin c’était une phrase normale mais c’était comme si ses mots avaient réchauffés mon corps. J’esquissais un sourire pour lui faire comprendre que c’était une bonne chose. J’étais concentré sur son sourire avant qu’elle ne s’aperçoive que sa veste venait de glisser et qu’elle ne se baisse d’une manière proprement masculine révélant l’intégralité de son fessier, dessous sexy en dentelle y compris. Le string… C’était quelque chose que je ne comprenais pas, la première fois j’avais pensé que les femmes portant cela n’avaient pas les moyens de se payer une culotte classique et que par conséquent elles avaient achetés cela moins chère car il y avait moins de matière. C’était en faisant un petit tour sur Internet et sur certains sites de vente en ligne que j’avais compris que les femmes portaient cela pour être sexy. Du coup… je commençais de nouveau à me poser des questions. Pourquoi Kanon avait-elle mis ce genre de choses ? Etais-ce pour me séduire ? Me faire comprendre que je lui plaisais ? Je n’avais aucune idée du fait qu’autre chose qu’un string aurait mis à mal l’esthétique de sa tenue.

Pourtant bien que j’appréciais la vue, je voulus, surement par respect pour elle, cacher tout cela aux yeux des autres et quoi de mieux qu’utiliser mon corps pour ça ? Je n’avais aucune idée de sa réaction. A mes yeux, je ne faisais rien de mal. C’était tout à fait le cas mis à part cette histoire de brocoli qui fit durcir de nouveau ma virilité qui à ce moment précis s’était retrouvé collé à elle. Si j’avais su ce que cela signifiait ? Je pense que je l’aurais laissé faire et que je serais partit mort de honte. Pourtant,  l’innocence avait ses avantages…

Cherchant à lui éviter de se justifier je lui proposais de lui offrir à boire et d’aller discuter à une table autour d’une bonne bouteille de champagne. La jeune femme parut surprise en entendant ce mot. Alors comme cela elle n’avait jamais gouté à cet alcool français ? Personnellement,  ma mère adoptive m’en avait offert une coupe lorsque j’avais été accepté à l’ISS et j’en avais gardé un bon souvenir.

« Oui du champagne, tu ne connais pas ? »

C’était assez étrange de me voir aussi prévenant avec elle. Oui bien sûr, je souhaitais qu’on devienne amis mais soudainement je ressentais une sorte de sentiment étrange, comme de la jalousie à l’égard de ceux qui avaient osés regarder au moment où elle s’était baissée. C’était la véritable raison pour laquelle je lui avais proposé de prendre une bouteille et ainsi pouvoir s’éloigner de tous ces types. Pourtant, au vue de la physionomie du lieu, nous n’eûmes d’autre choix que de prendre une table supposé être pour une seule et unique personne. Nos jambes étaient collées l’une à l’autre et soudainement, alors que je débouchais la bouteille, je sentis son pied frôler ma cuisse. Ne sachant pas ce que signifiais l’expression « faire du pied à quelqu’un » je me demandait si c’était voulu ou si elle avait simplement bougée. D’accord mais pourquoi pied nue ? Cela avait-il une explication ? Je ne savais pas quoi dire ni faire.

Pourtant, alors que je la servais et après lui avoir fait un compliment sans trop le vouloir, je la vit sourire. Ah bon ? ça lui faisait plaisir d’entendre ça ? Moi qui pensais qu’elle allait me mettre une baffe… Woaw… C’est compliqué les femmes. Elle sembla alors me remercier et conclu que j’avais eu raison et qu’à présent elle se sentait de nouveau vivre.

« Alors c’est la mort du petit soldat… Bonjour à toi nouvelle Kanon ! »

J’esquissais un sourire et me surpris moi-même lorsque je compris que le but de la phrase que je venais de prononcer était de lui faire plaisir. Etais-je comme ça avec elle à cause de notre passé commun ? Possible… Je ne voyais pas d’autres raisons. Kanon sembla apprécier le champagne mais soudainement, nous étions devenus bien silencieux. Elle prit la parole me demandant ma technique pour avoir volé ce badge. Je lui sourire de nouveau avant de boire de nouveau la moitié de ma coupe.

« Il suffit simplement de dire au garde que tu veux sortir et que tu as le droit et que c’est écrit dans le règlement. Le temps qu’il le trouve, il suffit de lui voler son badge qu’il laisse toujours sur le bureau. »

J’avais aussi eu envie d’ajouter que son décolleté lui permettrait d’agir sans même avoir à parler mais après les différents accidents de cette soirée, je préférais éviter ce sujet. Pourtant, je sentis sa main venir se poser sur la mienne. Entre ça et le frôlement de ma cuisse, je me demandais vraiment si ce n’était pas une tentative de rapprochement ou une manière pour elle de me montrer qu’elle me faisait confiance… Je fixais ma main l’espace d’un instant avant qu’elle ne me demande si je comptais venir avec elle la prochaine fois. Woaw… Se souvenait-elle qu’elle m’ait mis une baffe ? Pourtant, elle voulait encore qu’on refasse ce genre de soirées malgré tout ce qui s’était passé. Cette fois, je commençais vraiment à me demander si elle n’avait pas fait exprès quoique…. Prévoir un changement de route pour en montrer plus, c’était tout de même difficile.  Je décidais alors d’essayer de prendre les devants pour en savoir un peu plus.

« Avec plaisir mais tu as intérêt à t’habiller aussi féminin que ce soir, je veux plus te voir en jogging ! »

C’était mal dit non ? Heureusement, elle pouvait prendre cela pour de l’humour ou bien de l’intérêt pour tout ce qui s’était passé. Je hochais alors la tête quand elle me demanda si moi aussi je trouvais cet endroit super. Une fois encore Kanon se mit à danser ou tout du moins, essayer de le faire tout en dansant. A chaque moment un peu trop brusque j’avais l’impression qu’elle risquait de me refaire la scène de la voiture. Soudainement, j’eu l’impression que tout allait recommencer.

« Attention !!! »

Je tendis la main pour tenter d’attraper le haut de la robe de Kanon pour le rabattre sur sa poitrine mais l’alcool n’aidant pas, je ratai ma cible et je me retrouvai avec l’un de ses seins dans le creux de ma main. Je ne compris pas immédiatement ce qu’il venait de se passer mais de nouveau, mon entrejambe avait subi l’effet brocolis. Il me fallut même pas une seconde pour me rendre compte de ce que j’avais fait et ôta immédiatement ma main. Pourtant, je frémis d’une manière étrange, j’avais aimé ce touché… Je ne pouvais pas l’expliquer mais chassa cette idée de ma tête avant de la fixer dans les yeux, visiblement gêné et rouge comme une tomate.

« Je suis désolé… Je voulais t’éviter que ça se reproduise… »

Oui j’avais bien raté mon coup et je me demandais si la baffe que j’allais recevoir serait du même acabit que la précédente…

Les femmes étaient un vrai mystère pour moi, je ne savais pas ce qu’elles aimaient faire de leurs journées, si elles avaient le même humour  que leurs compatriotes masculins ou si l’on pouvait aisément poser sa main sur l’épaule d’une inconnue. Kanon me permettait de découvrir ce genre de choses bien qu’elle était très différente des femmes que j’avais déjà observé lors de mes diverses venues en boite de nuit afin d’étudier le comportement humain. Je ne savais pas vraiment quel mot utiliser mais elle était vraiment spéciale, que ce soit par sa tenue, ses remarques ou même son attitude. Je me demandais véritablement ce que deviendrait la jeune femme si enfin, elle prenait confiance en elle. Elle pourrait se sentir épanouis tout en ayant un taux de réussite proche des 100% en mission. Pourtant, quelque chose clochait et j’avais du mal à comprendre quoi. En même temps, après tous ces petits accidents, mieux valait s’éloigner de la foule et un verre de champagne était vu à mes yeux comme un bon moyen de fuir le peuple.

Je fus surpris d’apprendre que c’était la première fois qu’elle allait boire du champagne. En même temps, en réfléchissant bien, c’était normal. Le champagne n’était-il pas un alcool réservé à la célébration ? Si j’en croyais son histoire, elle n’avait jamais eu l’occasion d’être félicité pour quelque chose qu’elle avait fait. On ne nous offrait pas une coupe à chaque mission réussis. Un simple « ok » et un zéro supplémentaire sur notre fiche de paye voilà tout. Du coup, je me sentis vraiment content qu’elle puisse enfin y gouté et lui fit un sourire bienveillant quand elle me répondit qu’il s’agissait de sa première fois. Pourtant, une fois attablé, ses pieds  vinrent toucher mes cuisses sans que cela ne produise quoi que ce soit. Je la servis alors tandis qu’elle était comme une enfant, annonçant ses bonnes résolutions à ses parents. « Ne plus se laisser dicter sa conduite ? » Woaw… Une seule soirée lui avait permis de s’apercevoir ce cela ? Qu’est-ce qu’il en serait au bout de plusieurs mois en ma compagnie ?

Pourtant, cet instant d’amusement s’avérait ressembler au calme avant la tempête. Pour l’instant nous parlions du meilleur moyen de sortir de l’ISS sans avoir à se risquer sur les barrières électrifiées quand soudainement, elle posa sa mien sur la mienne. C’était assez étrange, doux mais quelque peu dérangeant quand on n’avait pas l’habitude.  Je fixais alors ce qu’il se passait et elle le remarqua rapidement puisqu’elle retira sa main de la mienne. J’avais envie de lui dire qu’elle pouvait la laisser là mais j’avais peur qu’elle se fasse des idées, je ne sais pas de quel genre, mais je ne voulais pas la décevoir. Pourtant, elle l’avait enlevé et là voilà qui me promettait de bien s’habiller en dehors de missions. Mine de rien, j’étais content et avais hâte de la voir porter une autre tenue sexy qui ne risquerait pas de nous mettre mal à l’aise en en dévoilant trop.

«  Si tu as personne pour aller faire du shopping, je peux venir avec toi mais de temps en temps, pas toutes les semaines ! »

Je ne savais pas pourquoi je venais de lui proposer cela sachant que je détestais quand il y avait trop de monde et rien de pire que les centres commerciaux pour cela. Cela dit, j’avais envie de voir ce fameux instinct féminin qui poussait les femmes à passer leur vie dans les magasins. Buvant une gorgée de champagne, je la remarquai remuer son buste au son de la musique. J’avais bien l’impression que toutes ces mésaventures ne lui avaient pas servi de leçon et soudainement, après un mouvement trop brusque de sa part, je lui avais crié de faire attention avant de tenter d’empêcher sa poitrine de sortir de nouveau de la robe. L’alcool et la fatigue n’aidant pas, je ratai ma cible et me retrouva avec son sein dans le creux de ma main. Surpris je la sentis tout d’abord frissonner avant que l’extrémité de ces magnifiques attributs ne se mette à durcir. C’était étrange, quand je m’étais retrouvé avec la poitrine de Dolls Army dans la main, seul contact quelque peu problématique, je ne l’avais pas vu réagir ainsi. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait mais je retirais immédiatement ma main avant de me confondre en excuse, attendant une baffe qui n’arriva jamais.

Non… Au lieu de cela, la jeune femme se leva d’un coup, remis sa chaussure et bégaya avant de prendre la direction des toilettes. Je savais que je l’avais choqué, ma main n’aurais jamais dû se retrouver là mais apparemment c’était sa réaction qui posait problème. Voyant qu’elle franchissait la porte, je sortis immédiatement mon IPhone. Je devais comprendre, je ne voulais pas que l’on se fâche à cause de cela même si j’ignorais totalement la portée de mes actes.  Je tapais alors sur Google : « Pourquoi les seins durcissent » et fut surpris du résultat ? Le froid ? Ou bien l’excitation ? Etais-ce parce qu’elle avait bu du champagne pour la première fois de sa vie ? Mais oui, c’était ça ! Elle avait peur de passer pour une fille qui apprécie le luxe alors qu’elle ne vient pas de ce monde-là. Si ce n’était que ça, elle n’avait pas à s’en faire, j’étais très content de savoir qu’elle était toute excitée à l’idée de boire enfin du champagne, ce n’était pas une raison pour partir comme cela !

J’attendis alors son retour et la vit s’assoir avant de finir son verre, de se resservir et d’en faire de même avec le second. Cette fois, je devais agir. Je lui attrapai pas la main et la glissa sous mon tee-shirt au niveau de l’un de mes pectoraux et lui fit un sourire sincère.

« Tu vois ? Moi aussi j’apprécie ! »

Oui… je parlais bel et bien du champagne alors qu’elle… Devait s’imaginer que je parlais d’autres choses. Si j’avais compris à ce moment-là, la portée de ma phrase, je crois bien que je me serais caché sous la table de honte. L’avantage d’être un garçon innocent…Ou pas…

Cette idée de shopping bien que surprenante me plaisait. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais depuis que je l’avais vue débarquer dans le hall dans cette robe, mon regard sur elle avait changé. Je lui avais toujours trouvé quelque chose de mignon, notamment son visage mais je n’étais jamais allé plus loin dans la pensée. A mes yeux, elle ne faisait pas vraiment partit des femmes. Elle était une fille ce qui pour moi était totalement différent et lorsque nous avions commencé notre mission et qu’elle avait commencé ses leçons de morales, j’avais eu l’impression de me retrouver face à une gamine qui a peur de désobéir à son père. Désormais, entre sa tenue, sa façon de boire, de se déhancher et de me dire qu’elle souhaitait profiter de la vie, je la voyais désormais comme une femme. Oh et je peux même l’avouer… Pas n’importe laquelle… Une sorte de déesse de la guerre et déjà, je l’imaginais habillée ainsi, décapitant au sabre un adversaire. Une violente giclée de sang recouvrait sa poitrine apparente sous son décolleté tandis qu’elle se léchait sensuellement les lèvres afin de gouter à ce liquide rouge carmin.

Rien qu’à cette pensée je sentis en moi, de violentes vagues de chaleur tandis que mon entrejambe faisait de nouveau des siennes. Il allait falloir que je trouve quelque chose contre ce problème et je me voyais mal aller voir un médecin pour ça… Devoir montrer ce qui me servait pour uriner à un inconnu avait quelque chose de clairement glauque. Pourtant, je tentais de me concentrer de nouveau sur la conversation et hochais la tête quand elle parla du fait qu’un avis masculin était une bonne chose. Pourtant, la conversation pris un autre tournant quand suite à une manœuvre malencontreuse de sa part, je me retrouvais avec la main sur l’un de ses seins dont l’extrémité s’était mise à durcir d’un coup. Je ne compris pas vraiment immédiatement mais tandis qu’elle s’éclipsa j’eu le temps de lire sur l’internet de mon téléphone à quoi était du cette réaction.

Je savais bien que j’avais bien fait de prendre du champagne, elle était toute excitée à l’idée d’en boire. Malheureusement, elle semblait en avoir honte. Ainsi, quand elle revint, après qu’elle ce soit enfilé deux verres de champagne, je pris finalement sa main pour la poser sur l’un de mes pectoraux, tentant de lui expliquer qu’il n’y avait pas de mal à apprécier le champagne et surtout, que j’étais dans le même cas qu’elle. Le souci provint surement du fait que j’avais oublié de citer de quoi je parlais… A mes yeux, c’était tellement évident que je frissonnais comme jamais en sentant ses doigts caresser mon torse tout en restant contre mon pectoral. J’aimais cela… C’était comme ce que j’vais ressentit l’espace d’une seconde lorsque son sein s’était retrouvé dans ma main… Une douce chaleur… C’était probablement parce que nous devions avoir des mains faites pour faire des messages que l’on se sentait comme cela.

Pourtant, elle me regarda surprise, mon téton dans le creux de sa main m’avouant qu’elle ne s’attendait pas à ce que je pense comme elle. Là pour le coup, je ne voyais vraiment pas ou elle voulait en venir. Etions-nous les deux seuls à apprécier le champagne à ce point ? Apparemment oui… Pourtant, je stoppais mes pensées quand elle m’avoua qu’elle était heureuse que je pense comme elle. Je lui répondis donc avec une grande douceur, comme pour la rassurer.

« C’est normal, il n’y a pas de mal à se faire plaisir. »

Ben oui, il suffit simplement de commander une bonne bouteille de champagne bien fraiche, rien de plus compliqué. J’étais vraiment très heureux qu’elle en soit à me dire qu’elle allait soudainement bien juste pour une si petite chose. Dorénavant, je jurais intérieurement de ne lui faire boire que cette boisson pétillante durant nos soirées. Je fus surpris et un peu déçu qu’elle enlève sa main avant de la voir se lever de nouveau. Encore aux toilettes ? Après tout, elle venait de boire deux verres, elle avait surement de nouveau envie de faire pipi. Pourtant, elle se rapprocha de moi pour venir poser ses lèvres contre les miennes. Ah ça je connaissais, c’était ce que l’on appelait « embrasser », PRINCESS m’avait montré. C’est pas mal mais qu’est-ce que c’est court, ça avait durée même pas un quart de seconde et j’avais eu l’impression qu’elle avait fait ça pour se débarrasser de moi. Pourtant là… Elle semblait attendre quelque chose pour se retirer. Etrange…

C’est alors qu’elle passa une jambe par-dessus la chaise me chevauchant. De nouveau, sentir à ce point son corps contre moi tandis qu’elle passait une jambe de chaque côté, collant son buste contre le mien. C’était comme pendant la bousculade mais finalement, c’était encore mieux car elle ne risquait pas de repartir aussi vite que la dernière fois. Je jetais alors un œil à ses cuisses, me rappelant qu’elle avait une robe un peu compliquée avec lequel elle n’avait cessé de se battre. Baissant alors les yeux, je m’aperçus qu’elle était plus que remonter étant donné que je voyais une bonne partie du devant de son string. J’allais le lui faire remarquer quand soudainement, je sentis sa langue tenter de forcer la barrière de mes dents. Mais qu’est-ce qu’elle cherchait à faire ? On n’allait pas mélanger nos salives ! C’était dégoutant ce genre de choses. J’ouvris alors la bouche pour le lui dire sans m’apercevoir que cela lui permettrait ainsi de glisser sa langue dans ma bouche. C’est alors qu’elle commença à tourner avec la mienne dans un balai incessant. Moi qui trouvais cela quelque peu étrange et carrément pas hygiénique commençait à y prendre gout. Au début, je ne compris pas qu’il fallait ouvrir puis fermer la bouche pour recommencer, gardant la bouche ouverte comme le débutant que j’étais.

Je ne comprenais pas pourquoi on faisait cela mais soudainement, je sentis mon entrejambe se gonfler de plus en plus tout en se durcissant. Oh non… pas maintenant… Pas l’effet brocolis. Elle risquait de s’apercevoir que je n’étais pas en bonne santé. Ainsi, je tendis la main et lorsque nos lèvres se détachèrent, attrapai sa coupe de champagne pour la faire boire. Encore très surpris de sa position et surtout de la position de sa lingerie, ma main trembla légèrement et une lampée de ce liquide pétillant se rependit sur le haut de sa poitrine avant de commencer à couler entre ses seins avec lenteur

« Oups… »

Il n’y avait aucune serviette sur la table et c’était plutôt le fait de lui avoir renversé quelque chose dessus qui me dérangeait. A aucun moment je ne m’étais dit qu’il pouvait s’agir d’un jeu érotique… Très loin de moi cette idée…

Tout semblait aller très vite et je me demandais comment j’avais fait pour me retrouver dans ce genre d’embrouilles. En me basant sur ce que j’avais lu, j’avais utilisé toutes les manières possibles et inimaginables pour tenter de me sociabiliser et en particulier, de me faire une amie. Entre compliments, absence de remarques désobligeantes, verres offerts ; proposition d’aller s’assoir et autre, je pensais que je ne me débrouillais pas trop mal. Pourtant, l’accident que je provoquais remettait tout en cause, la preuve elle s’était enfuit dans les toilettes apparemment mal à l’aise. Heureusement, grâce à Doctissimo je compris que ce n’était pas de ma faute mais de celle du champagne. A tort…

Pourtant, je tentais de lui changer les idées en lui montrant que moi aussi, je ressentais cet effet et essaya de lui expliquer qu’i n’y avait pas de mal à être excité de découvrir de nouvelles choses comme c’était le cas ici avec une nouvelle boisson. Elle me répondit alors d’une manière décidé que j’avais raison. J’étais content qu’elle s’en rende compte surtout qu’elle se décide enfin à agir comme elle l’entendait et non pas comme l’agence le lui demandait. Bien évidemment, j’étais à cent lieues d’imaginer qu’elle parlait d’autre chose et que sans le vouloir, j’avais fait disparaitre tous ces tabous. Pourtant, elle sembla m’expliqua pourquoi elle avait cherchée à s’enfuir. Une fille bizarre ? Que je change d’avis ? Elle était rassurée ? Et ben ! Elle était du genre à transformer une petite chose en gros problème, j’avais bien fait de la rassurer. Après tout, c’était moi le fautif, si je n’avais pas mis ma main là ou il ne fallait pas, je n’aurais pas vu qu’elle était excité de boire du boire du champagne. Je me décidais alors à employer les grands moyens et de laisser un peu parler mes sentiments.

« Jamais je ne changerai d’avis sur toi, tu es une fille adorable, tu es comme mon double féminin et en plus, tu es magnifique. Tu dois prendre confiance en toi et faire ce dont tu as envie et ne pas paraitre gênée pour si peu, je suis comme toi alors n’ai pas peur ! »

Bon en gros je lui disait « vas y, je suis d’accord et moi aussi j’ai envie de toi » sauf que je ne parlais pas vraiment de ça… Mais plutôt du fait qu’elle ne devait plus fuir pour une réaction normale lorsque l’on découvre quelque chose de nouveau. Pourtant et ce fut surement pour me remercier de mes gentilles paroles, elle se leva et vint capturer mes lèvres avant de passer ses jambes de part et d’autre de mon corps pour cette fois, jouer avec ma langue. Si au début, je trouvais ça hors de propos, je commençais à apprécier et compris après quelques roulements qu’il fallait fermer la bouche de temps en temps pour éviter de baver. Pourtant, au fur et à mesure de ce petit jeu, je sentit mon membre se durcir. Encore ces maudits brocolis. Elle sembla s’en apercevoir. D’un seul coup, j’étais tout pâle et fut surpris de la voir descendre sa main jusqu’à toucher la braguette de mon jean.

Mince, elle avait voir que je n’étais pas en bonne santé quand soudain je parus surpris. Flatteur avait-elle dit ? Oh ! Je comprenais ! C’était surement parce qu’habituellement les hommes oubliaient souvent de refermer leur braguette ! En voyant que je l’avais bien fait, elle avait du se dire que j’avais fait cela pour lui faire plaisir, pour lui montrer que je ne suis pas un rustre ni une personne qui manque d’éducation. Du coup, oui, c’était surement flatteur. Je repris immédiatement des couleurs et lui répondis.

« C’est parce que tu le mérites… »

Oui je sais, c’était hors de propos et elle allait surement imaginer autre chose mais pour l’instant je ne m’en rendais pas compte.  Elle revint m’embrasser mais cette fois ci, je me débrouillais beaucoup mieux et surtout, je ne bavais plus. Pourtant, je rompis le baiser pour lui proposer de boire un verre, peut être que cela lui ferait du bien. Je comprenais qu’elle souhaitait me remercier mais c’était un peu gênant d’être aussi proche.  Malheureusement, tous les stress et le plaisir que j’avais refoulé refirent surface et je tremblais alors légèrement, renversant une lampée d’alcool entre ses seins. Alors que je souhaitais m’excuser, Kanon sembla penser que c’était un jeu qu’elle devait connaitre mais dont d’ignorais l’existence et dont elle ne s’attendait pas à ce que je comprenne les règles. J’allais alors le lui demander quand je la vis passer ses doigts sur son corps avant de glisser son doigt entre ses lèvres pour ne rien gâcher. Oh ! Alors c’était ça ? Une sorte de jeu ou l’on utilise ce que l’on veut à la place de coupe de champagne ? J’aurais dû deviner. Du coup, je me sentis de nouveau mieux et tentant de lui montrer que j’étais à mon aise dans cette situation.

« C’est plutôt moi qui est surpris que ça te plaise et tu n’as encore rien vue. »

Vu les règles, j’avais une idée. Ainsi, je lui envoyai un tout petit peu plus d’alcool au travers de son décolleté et passa deux doigts sur son ventre menue avant de les glisser entre ses lèvres. Ayant eu l’impression qu’elle n’avait pas tout bu et aussi parce que j’étais tatillon je jouais à faire entrer et sortir mes doigts de sa bouche d’une manière proprement obscène dont j’étais incapable de me rendre compte. C’était amusant comme jeux mais ça ne devait se jouer qu’entre amis vu que mes colocataires ne me l’avaient jamais proposé. Pourtant, après cela, elle semblait s’être laissé et vint nicher ses lèvres dans mon cou, me faisant frissonner de long en large. C’était surement une nouvelle façon de masser, un truc que les jeunes aimaient et qui était à la mode. En tous les cas, c’était vraiment bien, la sensation me plaisait beaucoup.

Pourtant, elle vint prendre ma main pour la poser sur son sein. Qu’elle était la signification de ce geste ? Oh… J’avais dit juste avant que j’étais son double masculine, c’était surement une sorte de cérémonie comme les pactes de sang chez les indiens. On devait probablement découvrir l’autre comme pour s’imprégner de lui. Oui… C’était ça étant donné que je sentais ses mains contre mon torse. Je décidais alors de lui faire honneur, commençant à masser son sein dans la paume de ma main pour finalement glisser son téton durcit entre deux de mes doigts, la pinçant légèrement. Mon autre main se devait d’agir toute seule et vint se poser dans son dos pour redescendre et masser ainsi son fessier l’obligeant malgré moi à se coller encore plus à moi, au point où je la sentit être assise sur ma virilité qui semblait continuer de se durcir. Comme pour lui dire qu’elle ne devait pas avoir peur et que j’avais compris le sens de sa cérémonie, je murmurais doucement.

« Tu peux y aller, je suis d’accord… »

D’accord pour quoi ? Pour être son double masculin ? Bien évidemment ! Pourquoi penseriez-vous le contraire ? Probablement une fois la cérémonie terminée, nous pourrions discuter par télépathie ou bien serais-je capable de ressentir à distance quand elle est en danger ? En tous les cas, c’était la première fois que je voyais quelqu’un aussi à cheval sur les traditions ! C’était surement parce qu’elle était japonaise de naissance !

Tout commençait à partir en sucette. Kanon se faisait plus désirable que jamais et elle semblait apprécier que je la considère comme mon double féminin. J’avais bien évidemment remarqué son sourire rayonnant et je ne pouvais m’empêcher d’être heureux d’avoir enfin trouvé quelqu’un qui pouvait me comprendre. Je ne connaissais pas beaucoup de femmes mais tout était différent avec elle, il y avait une sorte de complicité comme si à l’époque où je lisais les rapports de ma mère adoptive. Etrangement, j’avais l’impression de la connaitre depuis des années alors que notre première rencontre n’avait eu lieu qu’en début de soirée. Ce fut surement pour cela que je ne l’avais pas repoussé comme je l’avais fait avec Dolls Army quand elle était venue s’assoir sur moi pour glisser sa langue dans ma bouche, probablement pour les mêmes raisons que je n’avais pas stressé lorsque mon sexe s’était finalement durcit de nouveau à cause de mon repas du soir ou d’autre chose… je commençais vraiment à me le demander.

J’avais beau ne rien comprendre à ce genre de réaction, j’avais fait un lien un peu étrange voir pas vraiment logique. J’avais remarqué que mon entrejambe se gonflait quand elle se rapprochait de moi. Cela était surement dû à une phéromone dégagée par son corps voir son parfum. C’était surement fait avec une substance avec laquelle je réagissais étrangement comme lorsque l’on est allergique à quelque chose. Pourtant, lorsqu’elle passa sa main par-dessus mon jean, caressant cet étrange gonflement, je ressentis quelque chose de nouveau, un sentiment étrange et probablement inavouable. Un plaisir sans commune mesure avec ce que j’avais déjà ressenti par le passé. J’avais envie de lui dire de continuer, ne pas surtout pas s’arrêter, de continuer son massage étrange qui me plaisait tant. Pourtant, alors que je pensais qu’elle allait continuer en se débarrassant de mon jean fort gênant, elle se contenta de jouer avec l’élastique de mon boxer sans rien faire d’autre.

C’était quelque peu frustrant et je ne me voyais pas lui demander de le faire, c’était probablement gênant et si elle m’avait fait ce massage, c’était surement parce qu’elle savait que j’aimerai cela, une autre façon de me remercier en vérité. La suite fut une sorte de jeu assez amusant qui réveilla de nouveau certaines de mes pulsions. J’avais apprécié de la voir jouer avec les gouttes sur son corps mais encore plus ses vas et viens lancinant le long de mes doigts et surtout, ce regard sulfureux qu’elle me jetait et qui semblait me dire « Fais-moi boire encore plus ». A moins que ce ne soit autre chose ?

Elle semblait vouloir me masser de nouveau, dis donc, elle aimait beaucoup remercier ceux qui l’aidait ! A moins que c’était un traitement réservé à son double uniquement ? J’appréciais alors ses mordillements avant de jouer de nouveau sa langue, commençant cette fois à acquérir une certaine expérience, variant les vitesses avec lesquels je faisais tourner ma langue. Pourtant, elle posa alors ma main sur son sein au travers de sa robe. J’étais très heureux de pouvoir caresser de nouveau sa poitrine, surtout qu’elle me poussait à ne pas me contenter de toucher mais carrément de la découvrir. Je la massais puis lorsque je la pinçai légèrement, je l’entendis pousser un gémissement. C’était la première fois que j’entendais un son comme celui-là et celui-ci sembla m’envouter à tel point que je pinçai un peu plus fort son téton tout en massant ses fesses pour finalement lui envoyer et cela de manière presque automatique, une petite tape sur les fesses. Elle était désormais collée contre moi et je pouvais sentir ses cuisses contre mon entrejambe. Je décidais alors de lui dire que j’étais d’accord pour que l’on continue ce rite d’initiation et cela sembla la surprendre quelque peu. Aurais-je du me taire ? Peut-être qu’à ses yeux, nous avions terminés. Heureusement, elle me parla d’étape suivante. A bon ? Il ne s’agissait que du début ? Il y avait d’autres choses à découvrir ? Pour être certain je ne voyais pas vraiment quoi ni les raisons pour lesquelles elle préférait qu’on fasse ça ailleurs. Peut-être parce qu’il fallait des bougies ou ce genre de choses ? Ok, elle savait surement ou se procurer tout cet attirail. Je la vis alors se lever ce qui me fit pousser une sorte de grognement de mécontentement de la voir partir si vite, appréciant tout de même son baiser. Je la regardais alors avant de loucher quelque peu en direction de son string qui disparaissait de nouveau sous sa robe.

Elle me prit alors le bras tandis que j’attrapais tout de même la bouteille de champagne pour la prendre avec nous… alors qu’elle m’emmenait…Aux toilettes ??? Oh, peut être étais-ce parce que notre ancienne table était situé dans un endroit trop sombre et que pour que son rite initiatique fonctionne, fallait-il de la lumière ? Pourtant, une fois enfermé dans une cabine plutôt spacieuse elle me demandait si j’avais ce qu’il fallait pour la suite. De quoi parlait-elle ? oh… probablement des bougies ou de l’encens. Je la fixais, un air déçu sur le visage.

« Désolé, je n’ai rien pris, je n’étais pas dans l’intention que cette soirée se passe ainsi. »

Si j’avais su qu’elle acceptait d’être mon double féminin, j’aurais été voir sur Internet les objets importants pour le rite et les aurait déposé dans le coffre de ma voiture. Allions nous devoir reporter ce moment à plus tard ? Je n’en avais pas vraiment envie… En fait, je voulais qu’elle se colle à moi de nouveau et que l’on reprenne là où l’on s’était arrêté. Je lui fis alors un sourire, tentant quand même de la convaincre.

« On peut faire sans… Tu peux avoir confiance en moi. »

Je lui disais ça pour lui faire comprendre que ce n’était pas parce qu’il n’y avait ni bougie ni encens que nous devions interrompre la cérémonie. Le plus important n’étais-il pas d’être ensemble tous les deux ? Probablement. Et puis… Sans raison apparente et probablement parce que sa présence m’avait manqué, je pris d’abord une grosse gorgée de champagne puis me rapprochais d’elle et prit sa main, la posant sur ma virilité comme pour lui demander si elle pouvait de nouveau me masser à cet endroit qui avait éveillé en moi une sensation aussi agréable. Je ne savais pas si c’était l’usage mais je savais qu’elle ne me repousserait pas, nous etions des doubles et je pouvais désormais lire en elle. Enfin… pas vraiment au vue du fait qu’elle n’était surement pas dans les toilettes pour les mêmes raisons que moi…

J’avais beau être tolérant et accepter les croyances religieuses et civiles des gens, les siennes semblaient quelque peu libertines ou tout du moins peu conventionnelles. Me caresser ainsi l’entrejambe bien que je portais mon jean était déjà quelque chose d’un peu osé mais étant donné que c’était plutôt agréable, je ne disais rien, me contentant d’apprécier ses douceurs et sa gentillesse. C’était un peu comme un massage, simplement, c’était le lieu qui changeait voilà tout, il fallait avoir un peu d’ouverture sans la vie. Pourtant, plus le temps passait et moins j’arrivais à réfléchir et lorsqu’elle s’arrêta pour jouer avec l’élastique de son boxer pour ne finalement rien faire, je maudissais intérieurement les créateurs de Jeans et leur matière tellement épaisse que l’on sent beaucoup moins les choses quand quelqu’un met la main dessus. Elle lécha alors mes doigts avec une certaine volonté comme pour me montrer qu’elle ne comptait pas s’arrêter là. C’était plutôt son regard que je n’arrivais pas à déchiffrer. Il n’avait rien de sombre comme à son habitude ou de gênée comme c’était arrivé plusieurs fois dans la soirée, voir un peu perdu. Non… Là c’était autre chose mais je ne savais vraiment pas quoi…

Elle posait alors ma main sur son sein auquel j’offrais massages et pincement remarquant avec surprise qu’à chaque fois que je la pinçais, elle gémissait. Normalement, quand on a mal, on dit « aie » ou bien « ouille » on appelle sa maman ou on pleure mais là… c’était très différent et étrangement, j’aimais beaucoup l’entendre pousser ce genre de soupir. Ma main vint lui taper la fesse plus par reflexe mais une fois encore, elle ne sembla pas s’en plaindre mais pourtant, elle me demanda d’aller ailleurs ce que je fis, n’ayant de toute manière pas le choix étant donné qu’elle m’avait pris la main. Une fois arrivé dans les toilettes elle me demanda si j’avais ce qu’il faut. Ne sachant pas vraiment de quoi elle parlait et sachant pertinemment qu’à part quelques billets et mon portable, je n’avais rien d’autre, je répondis par la négative, lui expliquant que l’on pouvait surement se débrouiller sans cela.

A ma grande surprise, elle accepta immédiatement, me disant qu’elle me faisait confiance. C’était agréable à entendre et pourtant, comme pour lui montrer qu’elle faisait le choix, j’avais pris sa main pour la poser sur la bosse qui apparaissait toujours de manière mystérieuse. Pourtant, elle retira sa main pour aller baisser la cuvette des toilettes probablement pour pouvoir s’assoir dessus et me parler de la façon dont on devait faire pour amener cette cérémonie à son terme. Pourtant, elle revint vers moi, me fit un sourire qui n’avait rien de son rire habituel et plongea carrément sa main dans mon pantalon caresser ma virilité. Alors là… Je ne pourrais pas décrire ce que je ressentis tant la décharge d’émotion était forte. Je ne savais pas pourquoi elle faisait cela mais je lui en voudrais beaucoup si elle retirait sa main tout de suite !

Elle me poussa alors pour que je m’asseye et me chevaucha à nouveau avant de défaire le bouton de mon jean tout en descendant ma braguette. Je sentais désormais bien sa main empoigner mon membre sans la moindre timidité et me mis à pousser des soupirs. Presque les mêmes que les siens juste avant… Alors c’était ça la signification ? J’en concluais donc qu’elle aimait qu’on lui pince les seins, c’était bon à savoir. Elle continua ce qu’elle faisait avant de m’embrasser d’une manière experte. Soudainement, elle se retira et s’éloigna avant de m’enlever mon tee-shirt. Oui… Si elle devait connaitre mon torse autant ne pas être gêné. Ce que je vis ensuite fut un régal pour mes yeux alors que mon corps tout entier frémissait au contact de sa langue sur mon corps et en particulier sur mes tétons. De nouveau, elle se retira, déposant une sorte de baiser d’adieu avant d’enlever sa robe. OH MY GOD ! Enfin je voyais tout à la lumière ! Ses seins, son ventre, ses formes mais aussi son dessous. Je n’eu alors pas vraiment le temps de l’admirer plus que cela puisqu’elle vint se coller à moi. Mon corps était aussi brulant que le sien et sentir sa poitrine contre mon torse était quelque chose d’extraordinaire. C’était cela que des doubles ressentaient ? Probablement… Me connaissant désormais, elle plongea ma main dans mon pantalon, reprenant ses divines caresses.

« Kanon… Je ne pensais pas que ce serait si bon… »

Je m’attendais à une cérémonie plus classique voir à devoir prêter serment. Là c’était totalement différent. Me rappelant ce qu’elle avait fait juste avant, je passai ma main dans son dos pour l’empêcher de tomber tandis que je plongeais mon visage entre sa poitrine. Je joua alors avec ma langue, mordillant ses tétons avec envie. Je n’avais imaginé que ma bouche pourrait un jour se retrouver là mais étrangement, cela me plaisait énormément. Par contre, je me posais alors une question. Si ses caresses au travers de mon pantalon étaient si agréables, qu’en serait-il d’elle. C’est ainsi que pour lui faire plaisir, je posais la paume de ma main contre la dentelle de son string et commença à la caresser de la même manière qu’elle l’avait fait lorsque je portais encore mon jeans. Cela dit, j’espérais qu’elle me parlerait un peu pour me dire quoi faire. Je n’étais pas japonais et ne savait pas si ce que je faisais était réglementaire…

Je commençais à me demander comment j’aurais pour connaitre ce genre de plaisir si je n’avais rencontré Kanon ce soir et lui avait proposé de m’accompagner en soirée en échange de mon aide. Je remerciais ma fainéantise et surtout mon ingéniosité même si à la base, c’était pour tenter de lui faire transgresser une règle, je ne m’attendais pas à ça… Ce sein, apparut l’espace d’un instant par accident me semblait désormais être un lointain souvenir. Désormais, dans cette cabine plutôt spacieuse des toilettes, elle était clairement en train de me faire découvrir un monde dont j’ignorais totalement l’existence, sa main était comme un intense aphrodisiaque et le fut encore plus lorsqu’elle plongea sa main dans mon pantalon. Etais-ce vraiment la même personne que tout à l’heure lorsque nous étions dans la voiture ? A mes yeux… Elle avait changé de tout point de vue et sa façon de faire montrait qu’elle était loin d’être une novice. Elle faisait preuve d’une confiance dont j’ignorais totalement l’existence.

Me poussant sur le siège de toilettes relevées, elle vint s’assoir sur moi avant de me déshabiller partiellement avec une sorte d’expertise. Elle faisait souvent ce genre de choses ? Ou alors par le passé ? Je ne la reconnaissais plus mais savais au fond de moi que cette Kanon me plaisait bien plus que le petit soldat. Elle avait bien évidemment compris combien son petit massage me plaisait et enserra mon sexe un peu plus fortement dans ses mains tandis qu’elle accélérait la cadence. Woaw… Je ne savais pas qu’on pouvait faire ce genre de choses et étrangement elle n’était pas choquée par le fait que ma virilité était bien plus imposante qu’à l’habitude mais également plus dur que le roc… Il faudra que j’essaye de lui demander si elle sait à quoi c’est du mais bon… D’une manière un peu recherché, pas directement…

Elle s’éloigna pour me faire le plaisir de gouter mon torse puis enleva sa robe avant de se coller contre moi pour reprendre ses caresses avant de me mordiller de nouveau le cou. Je voulus alors lui dire que ce qu’elle me faisait me plaisait mais pourtant, elle sembla perdre l’espace d’une seconde son côté femme fatale. Je fronçais alors les sourcilles avant de la fixer un peu surpris.

« Jamais fait quoi ? »

Me guider venait elle de dire ? Je voulais bien mais me guider ou ? Je ne comprenais plus rien. On n’était pas en train d’accomplir un rite ? Peut-être parlait-elle bien de cela mais je commençais sérieusement à en douter. Comme pour lui montrer que je savais me débrouiller tout seul et que je n’étais pas non plus un assisté, je vins poser mes lèvres contre ses seins, en mordillant les extrémités. Elle me demanda alors si j’avais déjà fait cela avant parce que contrairement à ce que je lui avais fait penser, je me débrouillais plutôt bien. J’appréciais le compliment ainsi que le petit gémissement qui conclut ses mots et continua, mordillant parfois un peu plus fort, appréciant de la voir ainsi, les yeux fermés et le souffle accéléré.

« Ben non c’est la première fois pourquoi ? Pas toi ? »

Je posais alors ma paume contre son intimité l’entendant rapidement gémir avant qu’elle ne se décide à me montrer que je me débrouillais comme un amateur. Elle prit alors ma main et la plongea dans son string, c’était la première fois que je me retrouvais là et j’étais un peu surpris. Pourtant, lorsqu’elle accompagna mes doigts en elle ou plutôt sur la partie sensible dont elle m’avait parlé juste avant. C’était une sensation étrange mais à la voir gémir de la sorte, j’avais l’impression d’être un charmeur de serpent et l’impression de contrôler son plaisir me plaisait plutôt bien. Elle le comprit probablement puisqu’elle me laissa continuer tout en reprenant mon membre en main. J’appréciais de nouveau avant qu’elle ne se décide à ce qu’on s’arrête là. Elle commençait un peu à m’agacer depuis que je lui avais dit que c’était la première fois que je faisais ce genre de choses. Elle avait pitié de moi ou quoi ? J’avais l’impression d’être un écolier qui apprend sa trigonométrie. Ainsi, quand elle me demanda d’enlever mon pantalon et mon boxer, je décidais de ne pas le faire.

« Oh ça va… Je ne suis pas ton petit soldat ! »

J’avais l’impression que les rôles s’étaient inversés mais pourtant, lorsqu’elle enleva son string, je me pressais de me mettre à nu pour que l’on soit à égalité. Elle me demandais alors de m’assoir ce que je fis. Je me sentais bizarre face à cette femme qui venait de se mettre à nu non pas pour une mission mais pour raison que désormais je n’arrivais pas à comprendre. Qui était-elle vraiment ? Etrangement… j’avais envie de le savoir.

« Et maintenant ? On se regarde dans le blanc des yeux ? »

Un petit recadrage de sa part s’imposait. Avais-je besoin qu’elle me montre sa nouvelle personnalité ? Très probablement oui…

L’un des gradés chargés de notre formation m’avait dit un jour « méfie-toi de l’eau qui dort » ou encore « les apparences sont parfois trompeuses. » Je ne l’ai jamais vraiment pris en considération, ni lui ni ses conseils, me basant sur la seule et unique vérité : On ne peut pas cacher longtemps qui nous sommes vraiment. J’avais tort et je venais de le découvrir ce soir. Kanon, ou tout du moins la jeune fille que j’avais rencontrée en train d’observer les ordres de mission aurait probablement obtenu le bon dieu sans confession à présent… Je me demandais si Satan lui-même l’accepterait en son sein. En réalité son comportement avait changé et je pensais pas qu’il s’agissait uniquement d’un problème lié à l’alcool. Etais-ce la véritable Kanon qui faisait son apparition et qui pour se lancer dans sa nouvelle vie avait décidée de me manger tout cru ? Probablement et le pire… C’était que j’étais une victime des plus consentantes…

Mes lèvres sur sa poitrine, j’avais l’impression que je lui faisais plaisir, plus son attitude changeait pour se rapprocher d’une sorte de… Transe ? Elle n’avait pas apprécié que je m’arrête pour lui poser des questions et cela, je le voyais très clairement dans son regard et ne fut donc pas étonné qu’elle me réponse aussi rapidement en m’expliquant qu’elle avait eu l’habitude par le passé mais que c’était encore mieux que dans ses souvenirs. Elle était bien mignonne mais ce qui pour elle n’était pas intéressant, l’était pour moi. C’est si difficile qu’elle m’explique de quoi elle parle ? Apparemment oui… Et comme pour me montrer que la discussion était close, elle pris ma main pour la mettre dans son string m’expliquant ce qu’elle voulait exactement ce que je lui fasse. Voulait-elle m’apprendre ou se servait-elle de moi pour obtenir ce qu’elle voulait ? Probablement un peu des deux…

Kanon gémissait mais était encore capable de m’arrêter quand elle le jugeait nécessaire. Elle s’était alors reculée me demandant d’enlever le reste. Je lui répondis que je ne comptais pas le faire parce que je n’étais pas son petit soldat et que si je l’enlevais c’était uniquement parce que je l’avais décidé et non pas suite à des remarques pleines de pitié ou autre. Je n’y connais rien mais pas besoin de me parler comme un abrutit. Sa réaction me surpris alors. Elle replongea sa main dans mon boxer tout en m’expliquant qu’ici ? J’étais à elle ? Je voulais lui répondre que je n’appartenais à personne mais elle me faisait trop de bien pour que je trouve la force de lui répondre. Elle continua en m’appelait petit soldat… Qu’elle allait me punir. Je la regardais avec des grands yeux, si elle croyait que ça allait se passer comme ça ! J’allais lui mettre la fessée voir la tête dans la cuvette des toilettes pour la calmer si besoin ! Pourtant, je poussai un long et profond soupir en la sentant enserrer ainsi ma virilité. Je devais me rendre à l’évidence, elle pouvait faire ce qu’elle voulait sans que je ne puisse la repousser…

Pour preuve, je profitais de ce baiser langoureux tandis que je ne dis rien quand elle me tira les cheveux. Elle me redemanda de me déshabiller et me rappela que c’était un ordre et que je devais obéir. Elle m’embrassa de nouveau tandis qu’elle se reculait et que finalement, je retirais mes vêtements sans mot dire tandis qu’elle en faisait de même. Elle était désormais entièrement nu et moi également. Je me demandais ce qui l’avait changé à ce point. Elle n’avait plus rien à voir avec la Kanon que je connaissais mais me ressemblait… A obtenir ce qu’elle voulait aussi par la force que par tout autre moyen. Si j’avais eu de meilleures bases sur ce sujet en particulier, j’aurais surement été pareil mais là, je ressemblais plus à un agneau qui allait passer à l’abattoir alors que celui-ci s’imaginait qu’il retournerait bien vite gambader dans l’herbe. Elle semblait se satisfaire de la domination qu’elle exerçait sur moi et m’annonça que je serais récompensé. Pourtant, je lui demandai si on allait rester là et ne rien faire ce qui ne sembla pas vraiment lui plaire comme si j’avais cassé l’ambiance. Elle avait plaqué son doigt sur ma bouche avant de me dire de la fermer et de ne plus parler, que je devais me contenter d’apprécier. Elle faisait vraiment peur et je me demandais si réveiller l’ancienne Kanon était une si bonne idée. Malgré moi… La violence de ses mots m’attirait irrémédiablement alors que l’inverse m’aurait surement ennuyé. Je n’étais pas un type mielleux ou autre mais plutôt violent et Kanon l’était également… Voilà alors comment elle avait agis à cette époque ? C’était intéressant de voir un tel changement mais un peu flippant.

Pourtant, lorsqu‘elle enserra mon membre tout en m’embrassant, je ne pouvais plus rien dire de nouveau, me contentant de hocher la tête quand elle me montrait que finalement j’avais bien fait d’enlever mon pantalon. Elle semblait prendre un malin plaisir à me voir perdre pied. Je me disais que si elle avait été une ennemis, elle aurait probablement put me tuer sans le moindre souci. C’est là que je fis le parallèle avec la discussion que j’avais eu avec PRINCESS concernant la séduction… C’était ça alors ? Donc si je comprenais bien ce que j’avais cru comprendre… On était dans cette phase-là ? Je compris alors que Kanon ne désirait pas m’initier à un rite mais tout bonnement que l’on couche ensemble. La leader de l’ISS m’avait alors expliqué que pour être capable d’y résister, il fallait de l’expérience. Finalement… j’allais en acquérir ce soir alors autant tout apprendre et lui obéir. Pourtant, je savais que j’aurais toujours des petits tics de rebellions. On ne faisait pas d’un loup un petit agneau sans que son instinct ne reprenne le dessus à certains moments. Pourtant, alors que je poussais de nombreux gémissements, elle me demanda si cela me plaisait, question auquel je ne répondis pas car cela se voyait. J’avais juste oublié à qui je m’adressais et elle me le rappela, me demandant de lui répondre. Je tentais alors entre deux soupirs de plaisir de parler. Pourtant, comme pour s’amuser une nouvelle fois, elle enserra ma virilité au moment de ma réponse.

« C’est… Bon…. Très… J’aime ça…. »

J’avais du mal à articuler et finalement, une nouvelle fois, elle avait eu ce qu’elle voulait. Je ressentais désormais du désir, le corps de Kanon semblait être le seul moyen de calmer cette étrange envie. Pourtant, comme pour me rappeler qu’elle pouvait tout arrêter quand elle le désirait, elle me fit fermer les jambes et se présenta devant moi, prenant mes doigts pour les poser contre son intimité. Je devais donc y aller maintenant que je savais comment faire ? Woaw… c’était un ordre ça et je savais que désormais Kanon, n’appréciait pas que je désobéisse. Je commençais alors à jouer avec mes doigts quand soudainement, elle déclarait que je pouvais utiliser ma bouche et plaqua mon visage entre ses cuisses.

Là, je ne savais vraiment pas quoi faire mais me rappela de comment elle avait léchée mon torse. Je me souvenais également de ses gémissements lorsque j’avais joué avec ses tétons. Il allait donc falloir que je fasse à peu près la même chose sur un endroit assez sensible et surtout, que je découvrais pour la première fois. Sachant que de toute façon, je n’avais pas le choix, je tentai un premier coup de langue tout en jouant avec mes doigts. Elle sembla alors apprécier. J’eu alors une idée. Si je voulais avoir ce que je voulais, peut être fallait-il que je lui fasse perdre pied ? J’étais peut être un débutant mais quand je me décidais à faire quelque chose j’y mettais tout mon cœur. Ainsi, me basant sur ses gémissements, je léchais frénétiquement son intimité avant de m’arrêter d’un seul coup, comme pour la provoquer.

« Je pense que vous en avez eu assez non ? »

Je repris alors ce que je faisais, faisant de mon mieux pour lui donner ce qu’elle était venu chercher ici, en m’emmenant aux toilettes : Du plaisir et non...Mon amitié.

Je venais de prendre conscience de ce que nous allions faire et pour être sincère, je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin. J’avais cherché quelqu’un qui puisse m’apprendre et me donner de l’expérience pour être ensuite capable de résister. A un moment donné, j’avais abandonné cette idée, me disant que personne n’accepterait jamais. Je dois l’avouer, jamais je n’aurais pensé à elle. Kanon était certes une femme qui par le passé savait vivre mais je ne pensais vraiment pas à elle pour ma première fois. Elle ne m’avait jamais attiré jusqu’à ce soir. Peut-être parce que je ne l’avais jamais regardée comme une femme mais plutôt comme mon double ou comme une confidente. La réalité était tout autre, la jeune femme aimait prendre du plaisir et à force de le refouler toutes ces années, semblait déterminé à faire de moi sa chose. J’obéissais et elle me remerciait, je refusais et elle me torturait de toutes ces techniques diaboliques qu’elles semblaient manier à la perfection.

Pourtant, je repensais à l’ISS ? ferait-elle comme si rien ne s’était passé ou risquais-je de la voir débarquer lorsqu’elle voudrait de moi ? C’était une question étrange mais je me demandais si quelqu’un ne risquait pas de le remarquer. Kanon semblait redécouvrir ce qu’elle avait oublié et je me disais qu’il serait désormais difficile pour elle de continuer à vivre sans. J’avais réveillé une démone et je savais pertinemment que nous recommencerions encore et encore peu importe l’endroit. Je ne connaissais rien au sexe et désormais tout ce que j’apprendrais viendrait d’elle. D’une certaine manière, savoir qu’elle allait me façonner à sa guise m’excitait autant que cela me faisait peur.

Nous étions désormais nu, elle avait su réveiller en moi l’envie tout en refreinant mes pulsions rebelles. Désormais, j’obéissais, je suivais ses directives pour bénéficier de toujours plus de petites attentions de sa part. J’étais comme un enfant attendant qu’on lui donne des bonbons. Elle me l’avait fait comprendre quand j’avais tenté de lui faire comprendre que je n’étais pas un petit soldat. Malheureusement pour moi, si la seule vue de son sein avait réveillé mes parties intimes…Vous vous doutez que sa nudité conjugué à ses sourires, ses manières et sa confiance inébranlable était devenu comme quelque chose de nécessaire pour moi et je ne me voyais pas quitter la pièce comme ça alors qu’elle m’avait promis le meilleur… Elle avait parlé d’étape suivante et mis à part notre nudité, je me doutais qu’elle n’avait pas choisi ce lieu juste pour que l’on se déshabille mais bien parce qu’elle en voulait plus, toujours plus et qu’elle comptait bien me faire oublier qui j’étais pour obtenir ce qu’elle désirait. Ce n’était plus une question de double, à cet instant j’étais une sorte d’objet dont elle avait besoin pour se sentir vivante comme elle semblait l’être avant d’entrer à l’ISS. Cela ne me dérangeait pas… J’aimais le tempérament de cette nouvelle Kanon et je lui appartenais aussi longtemps qu’elle le souhaitait ou bien jusqu’à ce qu’elle ne trouve plus expérimenté que moi pour de nouveau profiter de la vie…

Elle me demanda de lui dire ce que je ressentais, une fois encore je fis ce qu’elle me demandait même si cela s’avérait difficile. De nouveau, elle m’offrit ses lèvres avant de se décider à me faire patienter ou plutôt… à lui donner ce qu’elle était venu chercher ici. Kanon semblait aveuglée par son propre désir et ses paroles montraient clairement qu’il s’agissait de sa principale préoccupation. Elle se présenta alors devant moi, posant mes doigts contre son intimité, me demandant de lui refaire ce que j’avais fait précédemment mais finalement, elle changea également d’avis, elle en voulait bien plus et apparemment, il fallait que cela provienne de mes lèvres. Elle avait plaqué mon visage contre elle comme pour me signifier que j’étais son esclave et qu’elle me redonnerait ma liberté si j’étais capable de lui apporter ce plaisir qu’elle avait tant refoulé après toutes ces années. Je me demandais alors comment elle serait avec moi quand tout cela serait finit… C’était amusant de se poser la question bien qu’à cet instant précis, j’étais dans l’obligation d’utiliser mes lèvres à bon escient. Je l’entendis alors gémir à mesure que ma langue jouait avec son intimité quand soudainement, je tentai de jouer avec elle lui demandant si cela suffisait. Elle sembla s’énerver… Je l’avais vouvoyé ? Je ne m’en étais même pas rendu compte. Etais-ce que l’on pourrait appeler de l’asservissement volontaire ? Ne pas parler ? Ok… Mais bon… J’avais besoin de conseils. Pourtant, quand elle me dit qu’elle n’en avait jamais assez, je commençais à regretter d’avoir réveillé si vite la Dark Kanon.

Je repris alors ce que je faisais, tout du moins, elle avait plaqué mon visage de nouveau entre ses cuisses donc je n’avais pas spécialement le choix. Pourtant, après quelques minutes, elle me repoussa. Elle vint alors s’assoir sur mes genoux, jouant avec ma virilité. Je fus assez surpris étant donné qu’elle m’avait dit qu’elle n’en avait jamais assez, et la fixa assez surpris avant d’ouvrir grand les yeux quand elle me signifia qu’elle était déçue. Elle me demanda alors si elle m’avait donné beaucoup de plaisir avant. Je hochais alors la tête pour lui faire comprendre qu’effectivement, c’était le cas. Elle continua alors en m’expliquant que je ne lui donnais pas assez de plaisir, qu’elle semblait s’être trompée en me choisissant. Ça avait beau être ma première fois, j’avais pensé que je ne me débrouillais pas trop mal. Pourtant, elle me caressait et je poussai finalement un léger cri quand elle enserra ma virilité comme pour désormais m’expliquer qu’il était temps que je me réveille.

« Mais je… C’est ma… »

Elle m’annonça qu’elle m’offrait une seconde chance et que si jamais je n’étais pas à la hauteur, je n’aurais plus le loisir de la voir et de la sentir me donner du plaisir. Cela me faisait un peu peur de me dire qu’elle ne me touchera plus jamais et je voulus lui répondre mais elle plaqua de nouveau mon visage entre ses cuisses m’ordonnant de ne pas la décevoir. Cette fois, pas question de me contenter de lécher, je faisais courir mes doigts sur son intimité avant de découvrir que je pouvais les introduire entre ses cuisses et au vue du gémissement qu’elle avait poussée, ça lui plaisait. Je continuai alors à jouer avec mes doigts, faisant des allers retours tandis que ma langue ne se contentait plus simplement de lécher mais de mordiller, suçoter ainsi que de tournoyer le long de l’endroit qu’elle m’avait montré juste avant. Cette fois, j’étais déchainé, je ne pensais plus à rien, simplement à la satisfaire amplement pour qu’elle accepte de me faire du bien comme elle le faisait si bien. J’oubliais carrément ma fierté ou autre, trop occupé à la satisfaire. Soudainement, elle me repoussa avant de venir s’assoir sur moi.

« Tu en demandes beaucoup Kanon, c’est ma première fois ! Tu verras quand j’aurais plus d’expérience, je prendrai ma revanche ! »

J’étais décidé à lui renvoyer l’ascenseur plus tard et cela lui signifiait clairement que je comptais bien recommencer ce genre de choses en sa compagnie. Pourtant, elle se leva légèrement, attrapant ma virilité pour l’enfoncer en elle. La première impression était étrange et j’étouffais un léger gémissement avant de l’entendre me dire que j’allais enfin gouter aux plaisirs de la chaire. Ah bon ? Ce que l’on n’avait fait avant c’était rien à ses yeux ? Il y avait mieux ? Je sentis alors ses ongles se planter dans ma peau et étrangement, cela me fit du bien. Je comprenais alors pourquoi Kanon avait tant appréciée ma tape sur les fesses tout à l’heure. Elle commença alors à donner de violents coups de bassins contre moi tandis que je gémissait à de nombreuses reprises. Ses ongles s’enfonçaient à tel point que quelques gouttes de sang perlaient sur mon corps. Je voulais en faire de même mais à cet instant précis, j’étais incapable de faire quoi que ce soit, bien trop envouté par ce qu’elle faisait. Cherchant tout de même à ne pas paraitre trop passif, je plongeais mon visage entre ses seins avant d’aspirer sa peau et de lui laisser une marque. Je pris finalement ses tétons en bouche, les gardant ainsi tout en les mordillant à l’intérieur de ma bouche.

Il ne fallait jamais me pousser à bout et surtout, ne jamais remettre en cause mes capacités et encore moins ma facilité de progression. Kanon avait surement agis ainsi pour me pousser à bout et désormais, elle n’allait plus être capable de dire quoi que ce soit durant le temps ou je m’occuperais d’elle. J’avais beau être un débutant, j’avais cette faculté déconcertante issue de mes dons question torture. J’avais appris sur le tas, faisant mes petites expériences, regardant le visage de ma victime tandis que je passais mon sabre à tel ou tel endroit. Il y avait les coupures légères qui faisait sensation mais dont la douleur s’estompait rapidement. Celles plus profondes à des lieux clairement choisis qui provoquaient chez mes victimes l’envie de mourir. Tout cela, je ne l’avais pas appris à l’ISS mais simplement en regardant l’attitude que prenait ceux que je faisais souffrir. A mes yeux, pour ce qu’elle me demandait de faire entre ses cuisses, c’était exactement le même principe. Observer, analyser et reproduire. Au final si j’aimais autant tuer, je me disais que faire ce genre de choses avec Kanon pourrait me faire ressentir le même genre de choses. Etais-ce pour cela qu’elle était devenue à ce point dominatrice ? Le sexe réveillait-il en elle cette sensation qu’elle ressentait lorsqu’elle prenait la vie ? Probablement… On ne changeait pas du tout au tout comme ça, sans raison.

Elle devait être très douée pour torturer les gens, pour me faire languir à ce point et surtout me frustrer ainsi elle était un véritable génie. Je n’osais pas imaginer ce qu’elle devait donner lorsqu’elle se retrouvait à taillader les chaires de ses victimes. Pourtant, elle cessa rapidement son petit jeu. Apparemment, elle avait trouvé quelque chose de bien plus intéressant à ses yeux. Me frustrer semblait lui donner l’impression qu’elle pouvait tout contrôler ce qui était vrai mais… Elle n’en oubliait pas qu’elle était venue ici avant tout pour son propre plaisir et parce qu’elle en avait ressenti l’envie lorsque j’avais malencontreusement touché son sein. Je me souvenais encore de ce téton qui avait durcit sans même comprendre pourquoi, sa gêne sur le coup avant que je ne lui dise, en pensant que c’était le champagne, qu’elle pouvait continuer. Malgré moi, je l’avais chauffé, je l’avais surement frustré. Normale qu’elle prenne sa revanche.

Pourtant, il était temps de s’excuser et elle me montra rapidement comment faire. Ma tête entre ses cuisses je tentais de faire de mon mieux mais cela ne lui suffisait clairement pas. Après plusieurs menaces de sa part quant au fait qu’elle pourrait tout laisser tomber si je ne me montrais pas plus efficace, une frénésie s’empara de moi et je fis de on mieux, utilisant à la fois mes doigts et ma bouche. Quand j’avais découvert ce que pouvait lui procurer mes phalanges, j’avais continué alternant la vitesse. Je pouvais sentir son corps trembler, ses gémissements croitrent d’instant en instant, elle aimait ça, elle ne pourrait plus s’en passer. J’avais l’impression que personne ne s’était autant occupé de son intimité et je comptais bien la pousser à bout.

Lorsqu’elle pressa encore plus mon visage, m’interdisant de m’arrêter, je compris qu’il se passait quelque chose. Elle ne faisait plus que gémir, Kanon m’excitait terriblement et mon sexe bien que non stimulé était encore plus gonflé par le désir qu’auparavant. J’aimais cette sensation de controler. Pourtant, elle enleva ses mains de l’arrière de mon crane pour les poser sur sa bouche. Elle poussa un long cri qu’elle avait réeussi à cacher. J’avais, il semblerait atteint un degré de son plaisir et fut surpris qu’elle me fasse tout arrêter. Pourtant, elle m’expliqua qu’elle reviendrait vers moi. J’esquissais un léger sourire et murmurais doucement.

« D’accord, mais la prochaine fois, tu gardes ta robe ! »

C’était cette robe qui m’avait fait penser que Kanon n’était pas qu’une guerrière et je comptais bien la voir la porter la prochaine fois que l’on ferait ce genre de choses, je ne sais pas je dois être un sentimentaliste au fond de moi-même. Pourtant, quand elle me chevaucha de nouveau avant de me faire entrer en elle, je compris qu’elle n’en pouvait plus et que si elle m’avait fait tout stopper, c’était pour un plaisir encore plus grand. Elle y était allée d’un coup, me donnant des violents coups de bassins comme pour me rappeler qu’elle était la seule à tout décider ici et qu’il lui en faudrait plus pour me laisser quelques miettes de pouvoir. Je plongeais alors ma tête contre ses seins, cherchant à lui faire ressentir les mêmes choses que lorsqu’elle s’était finalement décidée à ce que l’on couche ensemble. Elle gémissait encore et je fut surpris quand elle ralentit mais apprécia le contact de ses lèvres sur moi tandis que ce baiser fut le plus fiévreux que nous ayant échangé par le passé. J’aimais sentir sa poitrine remuer contre mon torse et lorsqu’elle se colla encore plus à moi et qu’elle se mit à gémir tout contre mon oreille, je ressentit alors quelque chose d’étrange, une sorte de plaisir intense. Je poussais alors un hurlement en sentant que quelque chose s’échappait de ma virilité. Je n’avais jamais ressenti quelque chose comme ça et j’avais désormais du mal à reprendre mon souffle. Je la fixais comme attendant une réponse de sa part afin de comprendre ce qu’il s’était passé.

« Kanon ? Qu’est ce que ? Est-ce que ça va nous empêcher de continuer ? »

Je lui avais dit cela car je sentais mes attributs masculins dégonfler et avais désormais peur de ne plus être en mesure de la satisfaire. Pourquoi n’avait-il pas des brocolis dans ce restaurant ?

J’avais toujours pensé que seuls les faibles pouvaient succomber aux pouvoirs des femmes mais je m’en rendais compte que lorsque l’on n’y connaissait absolument rien, on avait plus de risques d’y céder et de se retrouver en mauvaise posture que quand on était assez expérimenté pour être capable de garder le contrôle. Ainsi, savoir que Kanon serait ma toute première ne me gênait pas, que l’on fasse ça dans des toilettes non plus. Je n’étais pas vraiment du genre à sacraliser ma première fois, enfin c’est ce que faisaient les gens normaux non ? Disons que j’avais eu de la chance d’avoir une vraie tigresse comme première expérience bien qu’elle semblait prendre du plaisir à me frustrer et à me remettre à ma place. N’avais-je pas dit à la jeune fille de vivre et de ne pas faire semblant ? Et bien désormais, j’en avais la preuve, elle avait suivi mon conseil à la lettre.

Je me rendais compte que finalement, elle avait réussi à me pousser à ne pas trop mal me débrouiller en ce qui concernait le fait de lui donner du plaisir. Pour en prendre ensemble c’était une autre paire de manche. J’avais adoré ce moment où elle m’avait fait entrer en elle et encore plus ses tous premiers coups de bassins quelque peu violent pour un non initié. Etrangement, je ne pensais pas vraiment qu’il y avait ce que l’on pourrait appeler un instant ou le plaisir serait décuplé pour quelques secondes et ainsi, je passais que l’on passera une bonne partie de la nuit comme ça. Pourtant, tout avais bien commencé, j’avais tenté de lui procurer un peu plus de plaisir en lui mordillant la poitrine pour finalement la retrouver encore plus contre moi, gémissant au creux de mes oreilles.

Tout cela associé à ses coups de bassins me fit perdre pied et d’un seul coup, comme une soudaine envolée d’oiseau, je ressentis un plaisir inqualifiable et extraordinaire. Alors c’était cela qui se passait lorsque l’on atteignait le sommet du plaisir. J’avais crié et me rappelais qu’elle en avait fait de même juste avant. Alors elle avait atteint ce point culminant juste avec ma langue et mes doigts ? Woaw… Je n’étais pas si mauvais que cela si moi j’avais dû attendre qu’on en arrive là pour y accéder. Quoique… C’était peut-être parce qu’elle savait que je ne serais pas capable de durer très longtemps qu’elle m’avait demandé de m’occuper de sa féminité… Probable… Elle n’avait pas perdu le nord et en même temps elle avait bien eu raison.

Pourtant, je fus gêné du fait que cela signifiait que nous en avions fini avec nos petites affaires. Mon sexe s’était ramolli et je me sentais comme fatigué. Kanon tenta alors pour la première fois de me rassurer en me disant que c’était normal. Non ce qui fut surprenant ce fut quand elle m’expliqua que je pourrais y gouter à chaque fois que je le désirais. Alors c’était ainsi ? Nous pourrons coucher ensemble quand l’envie nous en prenait ? J’avais voulu me rapprocher de celle que j’appelais mon double mais finalement c’était plus que ce à quoi je m’attendais. J’esquissais alors un sourire en pensant à tous les endroits où je pourrais profiter d’elle. Elle m’embrassa alors avant de se reculer légèrement et de me fixer moi…ou plutôt mon corps. Elle m’annonça alors que j’avais mérité la récompense qu’elle m’avait promise tout à l’heure, me demandant de ne pas bouger.

Je fus surpris de la voir aller chercher sa robe, de la remettre et de ranger son string dans la poche de mon jean. Elle m’avait écouté alors ? Je me demandais bien ce qu’elle comptait faire. J’admirais de nouveau son décolleté tandis que je la vis s’assoir en face de moi prenant mon sexe entre ses doigts délicats. Voulait-elle faire remonter l’excitation pour que l’on reprenne juste après ? Je ne savais pas vraiment comment tout cela fonctionnait mais c’était une hypothèse plausible. Pourtant, lorsque je sentis mon membre entrer dans sa bouche, je poussai un gémissement quand elle commença ses vas et viens et la laissa faire un moment. J’aimais cette vision de Kanon en train de faire cela. Pourtant, je sentais bien que ma virilité avait repris du poil de la bête grâce à l’expertise de la jeune femme. Après un instant, je la repoussais avant de me lever et de lui faire signe d’en faire de même. Une fois à mon niveau, je la plaquais contre le mur, la fixant droit dans les yeux. Chacune de mes mains attrapai l’un de ses seins, les faisant ressortir de la robe. J’esquissais un sourire à cette vue et commença à remonter la robe de Kanon tout en haut de ses cuisses. J’attrapais alors ma virilité et m’insérais en elle. Je commençai alors quelques coups de bassins, me servant du fait qu’étant dos au mur, la jeune femme me sentirait beaucoup mieux.

« Le petit soldat en veux encore… »

Je ne savais pas si c’était une bonne idée mais je passai alors mes bras sur ses cuisses, l’incitant à les enrouler autour de mon torse. J’avais gouté à cela et malheureusement, ça avait été très court, beaucoup trop court et je comptais bien la rendre folle. Elle avait dû se priver tellement d’années que j’espérais qu’elle appréciait ma toute première véritable prise d’initiative.