Je t'échangerai bien contre une bécane / Ft Ian

Quand le prof nous dit que le cours est terminé, un soupir de soulagement assez bruyant s'échappe de ma gorge. Non vraiment, je suis assez studieux comme étudiant, j'aime beaucoup de que je fais, mais aujourd'hui j'ai été un gros mollasson partisan du moindre effort. Certainement parce que j'ai mal dormi hier soir, je n'en sais rien... En tout cas la flemmardise, quand elle décide d'avoir ta peau, elle prend pas des gants. Je me lève au ralenti en m'étirant, heureux que cette journée soit terminée, range mes affaires et quitte la salle de cours en saluant mes compagnons. Bon, je me demande bien où est Ian... Nous avons tous les deux prit l'habitude de nous rejoindre à la fin de la journée, juste avant le dîner. Sauf que cette fois, j'ai oublié mon portable dans notre chambre... Je n'ai donc aucun moyen de le joindre. Alors où il est en train de trainailler dans le parc avec les autres, où il roupille, où il est scotché devant la télé à la salle de repos.

D'ailleurs rien que de songer à cette dernière option, je m'énerve. Ce n'est pas que je suis contre que ce bonhomme regarde la télé, bien au contraire ! Mais Ian est tellement égoïste que des fois, il lui arrive de cacher la télécommande, de sorte qu'aucun autre étudiant puisse mettre les chaines qui lui plaisent, et ce même quand il n'est pas là ! Le nombre de fois où j'ai dut perdre au moins vingt minutes à retourner toute la pièce de repos pour la retrouver... La dernière fois, elle était cachée derrière les bouteilles de vin dans le bar, donc je vous laisse imaginer jusqu'où ce type peut aller. Après avoir longé les couloirs, j'arrive à la pièce de repos et ouvre la porte à la volée.

-Ian ?

Je laisse mon regard se promener dans toute la salle... Personne, aucun signe de Ian, pas le moindre cheveu à la couleur bizarre. Je hausse un sourcil. Bon... Il est peut-être endormi ou en train de pisser dans un coin du parc... Ce que, quand même, je n'espère pas, mais j'ai entendu dire qu'en ce moment c'était la mode. Certains étudiants s'amuseraient à uriner dans l'herbe. Pourtant, il y'a un nombre pas possible de toilettes dans cet établissement... Alala. Je lance mon sac sur le canapé, regarde sur la table basse espérant trouver la télécommande, sauf que, surprise, elle n'y est pas. Sur le canapé non plus, sur le meuble de la télé non plus. Je soupire en baissant la tête. C'est encore reparti pour la chasse...

-Foutu Ian.

Enfin bon. Je ne suis pas non plus très juste de l'accuser tout de suite. Il n'est pas le seul à faire ce genre d'ânerie. Mais quand un truc pareil arrive, je ne peux pas m'empêcher de le soupçonner c'est plus fort que moi. Je vais derrière le bar, ouvre le placard et sort les bouteilles de vin. Non, cette fois, pas de signe de la télécommande. Je regarde dans le babyfoot, sous la table basse, derrière les coussins... Bon. Je peux le tuer ? Promis, je le ressuscite juste après ! J'entends la porte s'ouvrir...

-Ah Ian ! Ou est-ce que tu as encore foutu cette télécommande, t'es chiant à force !

Le silence d'une classe vide. Les élèves sont sorti à peine la sonnerie retentis, les profs se sont envolés sans doutes pour préparer les cours de demain, il n'y a plus personne. A part le calme, votre seul compagnie, l'ennuie qui vous murmure de vous laisser tomber dans les abysse du sommeil en retard que vous accumulez. Ainsi qu'un homme dans la quarantaine d'année qui vous fixe pour s'assurer de votre immobilité. Pour certains ça peut être agréable de se retrouver au calme, d'autres en profiteraient pour rattraper le travail. Quant à moi, ceci est un réel supplice. Déjà que rester des heures durant dans la même position à écouter un professeur déblatérer sur l'importance de son cours pour notre avenir est insupportable, mais si en plus, je dois rester en face de ce même type qui me fixe comme un malade mentale... ça va pas le faire. Pourquoi dois-je resté ici? Pour un acte qui n'est guère une faute mais juste un opinion personnelle que je me suis permis de divulguer de vive voix. Mes droits dans tout ça? Pas ma faute si son cours c'est de la M*rde.

Dix minutes... Dix petites minutes à attendre. Rien de plus. Une véritable torture, ce devrait être interdit. Monsieur veut que je reste posé un lapse de temps, c'est possible, à condition que je sois dans le coma. Même la nuit je ne tiens pas en place, bougeant cent fois de place et remuant dans mon sommeil, je fini toujours par terre à mon réveil d'ailleurs. Enfin passons... mais M*rde quoi! Je devrais être tranquille, sur le canapé en train de regarder mon drama. D'ailleurs si j'en loupe un passage je fais un scandale! Je me vengerai sur les autres élèves pour la peine... Rien de plus pire qu'un type qui poile tout le monde pour son simple plaisir.

Plus que deux minutes... Après je pourrais faire ce que bon lui semble dans la limite du raisonnable. Aigle quatre doit se demander où je suis, d'habitude le premier à être en train de glander sur le canapé c'est bien moi. Non, Mister doit rien en avoir à faire, je le comprend. Moi perso, je profite toujours de ses absences pour fouiner dans ses affaires.. Enfin je ne fouille pas, je me renseigne... Pourquoi aigle quatre? Ce type n'arrête pas de râler, comme quoi je ne suis qu'un gosse... faut juste le prononcer en anglais pour comprendre.

Un sigle de la main de la part du prof et me voilà libre. Pas besoin de plus pour que mes fesses qui la chaise. Des flammes se tracent presque derrière moi, vite je dois savoir la suite de mon drama. Manquerait plus que quelqu'un est changé de chaine... Non impossible, j'ai trop bien caché la télécommande cette fois.
Une fois devant la salle, une voix loin d'être apaisante mes familière m'interpelle.

-Ah Ian ! Ou est-ce que tu as encore foutu cette télécommande, t'es chiant à force !

Mon plus beau sourire lui serre de réponse. Comme si j'allais lui céder la télécommande. Pour qu'il regarde encore une chaine avec des voitures bien trop cher pour lui? Non merci. M'avançant, je m'écroule sur le canapé.

-Je sais pas, quelqu'un a du la perdre.

Plus innocent que cette voix offert avec des yeux de chien battu n'est pas possible. Si j'avais ma perruque blonde avec mes cercle lens il aurait craqué... non mais bon. Chance pour moi, pas besoin de la télécommande pour allumer la télé. Après un long étirement, je me redresse pour enclencher cette dernière.

-Tu devrais me plaindre plutôt! le prof m'a retenu! j'ai du attendre... sans bouger.. pauvre de moi.

Le gros sourire qu'il est en train de m'adresser me prouve qu'il est coupable. De toutes façons c'est pas comme si j'en étais surpris. Il a intérêt à vite me filer la télécommande, en plus il y'a mon émission favorite qui va commencer et la dernière fois ils disaient qu'ils présenteraient un nouveau prototype de voiture électrique, je veux absolument voir ça. Ian se jette sur le canapé et me répond avec un air innocent. "Je sais pas, quelqu'un a du la perdre." Je plisse les yeux et soupire. Quelqu'un a dut la perdre, bien sûr, fiche toi de moi, il pense vraiment que je ne le connais toujours pas assez après toutes ces années de compagnie.

Puis, monsieur s'étire toujours innocemment, et se relève afin d'allumer la télé. "Tu devrais me plaindre plutôt! le prof m'a retenu! j'ai du attendre... sans bouger.. pauvre de moi." Mes yeux posés sur l'écran, je constate que la télé s'allume sur la chaine de monsieur, qui apparemment avait tout prévu, comme chaque fois. Et en plus il change de sujet, il me croit vraiment novice.
Son drama n'est pas si nul, mais c'est pas pour moi ces choses là, je préfère cent fois mon émission sur les voitures, ou les courses automobiles.

-Qu'est-ce que tu as encore foutu ? Si tu voulais pas qu'il te retienne il fallait te tenir tranquille, c'est pas si compliqué non ?

Ian est le meilleur pour jouer au petit chat innocent, victimisé de tous, hors en général, tout ce qui lui arrive, c'est lui et lui seul qui le cherche. Heureusement qu'il est plutôt excellent comme intermédiaire, c'est un sacré espion, et audacieux en plus de ça. C'est vrai que jusque là, personne n'avait osé imaginer partir en mission déguisé, surtout en femme. Au début tout le monde trouvait ça étrange, mais au final cette idée lui donne bien des victoires... Je me demande bien ce qu'en pense PRINCESS.

-Bon, et cette télécommande ?

Je l'attrape de force pour le foutre sur le canapé. S'il ne veut rien me dire, il va sombrer sous la torture, parole de Eagle, je veux voir le dernier prototype de voiture électrique sortie en Amérique !! Je le couche sur le ventre, attrape ses mains et les fou dans son dos en les tirant le plus fort possible, je veux qu'il souffre cet imbécile.

-A ta place je répondrai ! Je te préviens, si tu ne me dis pas ou elle est, j'appelle Hei No et tu le connais il est pire que moi ! Je t'ai laissé regarder ton drama la dernière fois, maintenant c'est mon tour !

Pourquoi on ne me croit jamais? D'accord je ne fais que mentir, mais qui sait, je dis peut-être vrai des fois. Vu la tête que mon cher Aigle quatre me tire ma crédibilité n'aura pas été de longue durée. De toute façon s'était à prévoir avec lui, monsieur du ronchon est trop prévisible, c'est d'un ennuie. Son soupire en dit long sur son humeur, qu'importe, je veux savoir s'ils vont finir ensemble dans cet épisode où s'il va avec l'autre, c'est vital pour moi! "Qu'est-ce que tu as encore foutu ? Si tu voulais pas qu'il te retienne il fallait te tenir tranquille, c'est pas si compliqué non ." Ah? Aigle quatre se laisse avoir? Non... Il tourne juste en rond avec moi.
Me relevant, mes mains liées se collent contre mon torse, mon air aussi triste l'accompagne... Dommage qu'il me connaît sinon le doute que je me mets à pleurer serait énorme.

-Rien pourtant... C'est lui qui s'acharne sur moi, dis-je avec la voix peinée.

Bon j'ai critiqué ouvertement, avec de belles insultes pour en rajouter une couche, sa façon de faire son cours, sa façon de le présenter aux élèves aussi c*n que lui, sa tenue vestimentaire et vu que j'étais déjà foutu je lui ai parler de son haleine atroce. Je m'ennuyais à mourir, comme si c'était ma faute. Je ne suis coupable en rien, pour une personne telle que la mienne il faut bien meilleurs que ça! Keny est le chouchou des profs, normal qu'il ne me soutient jamais quand je me fais réprimander. Faut dire, il s’émerveille sur tout et rien. C'est le genre à se poser tellement de questions qu'il va en saigner du nez, le genre que les profs aiment en gros. Même en rentrant des cours monsieur en rajoute une couche. Il ne peut pas faire comme tout le monde, du foot, glander devant la télé? Non faut qu'Aigle quatre se pourrisse les neurones devant des grosses autos qui vont vite! Youhou! super-intéressant!
"Bon, et cette télécommande ?" Dans ton c*l... Tu l'aurais pas, je veux connaitre la suite. Avant même que je remâche mon joli mensonge, Aigle quatre prend d'autres 'initiatives. M'agrippant pour me mettre sur le canapé, je n'ai pas le temps de riposter et encore moins de fuir. Espèce de... Me bloquant les deux bras, Keny se trouve à mon grand malheur, en position de force... Pour ne pas changer. "A ta place je répondrai ! Je te préviens, si tu ne me dis pas ou elle est, j'appelle Hei No et tu le connais il est pire que moi ! Je t'ai laissé regarder ton drama la dernière fois, maintenant c'est mon tour !" Bordel mais c'est qu'il persiste! On est espion, entrainé à la douleur tout de même... Bon je suis comme qui dirait une chochote à ce niveau-là mais tout de même. Une longue grimace se dessine sur mon visage, je déteste quand il fait ça, p*tain ça fait mal.

-Keny, couinais-je! Tu me fais mal...

Je laisse couler une larme le long de ma joue, pour tout ce qui est de jouer la comédie il n'y a pas de soucie. Je peux me faire pleurer en moins de dix secondes sans aucun problème, les sanglots et tout tout le time l’accompagne bien sur. Tu'n'es pas près de l'avoir alors laisse-moi donc tranquille. Tu profites d'être plus fort que moi hein? Ce n'est pas la première fois d'ailleurs, depuis le temps que je le connais, dès que je lui dis non, il obtient par la force. Une vraie brute, je me souviens plus s'il fait de même dans ses missions.

-Arrête, j'ai pas la télécommande, c'est vrai! Laisses Hei No en dehors de ça, il est méchant avec moi, dans un long sanglot je tourne la tête vers lui comme je peux, faut bien qu'il voie mes larmes. Ça fait très mal arrête! Tu profites que je peux pas me venger hein? C'est méchant...

Craques bordel! Mon drama va bientôt commencer. Je gigote les pieds, tentant de le faire tomber mais il pèse une tonne. Si je bouge il va surement les tirer davantage. C'est dans ce genre de moment que je me rappelle que les cours de corps à corps m'ont servi à rien et que si Aigle quatre les aurait fait je serais mort depuis des lustres. C'est d'un ennuie la fatalité...

-Keny...

"Rien pourtant... C'est lui qui s'acharne sur moi." Lui qui s'acharne sur Ian ? Ah ben non c'est impossible, y'a un soucis quelque part, d'habitude c'est l'inverse qui se passe. Mais la façon dont il le dit est si touchante que je me demande s'il n'est pas en train de me dire la vérité. Enfin bon... Ce n'est pas facile de savoir si ce mec est sincère ou non, c'est un excellent acteur. Bref, ce n'est pas mon problème, là il faut qu'il se décide à me rendre cette foutue télécommande une bonne fois pour toutes ! Si je l'ai, je ne la lui rends plus, je ne la pose même plus, je dormirai même avec et tant pis pour les autres squatteurs de la salle de repos !

Alors je me suis jeté sur lui afin de l'immobiliser sur le canapé. Puisque monsieur joue au dur, on va procéder à la torture... Il a beau être spécialisé au corps à corps, des fois je le trouve tellement nul que même un premier année pourrait le foutre au tapis ! Je sais bien que je lui fais mal, mais il n'a qu'à me dire où se trouve cette fameuse cachette pour être libre alors. "Keny ! Tu me fais mal..." Il pleure. Mais c'est un professionnel là dessus, il fait semblant. "Arrête, j'ai pas la télécommande, c'est vrai! Laisses Hei No en dehors de ça, il est méchant avec moi. Ça fait très mal arrête! Tu profites que je peux pas me venger hein? C'est méchant..."

-Tout ce que je veux c'est la télécommande.

Répondis-je sans le moindre état d'arme. Oui des fois je peux être aussi dur et aussi froid qu'une porte de prison, presque comme Hei No. ... Non ouais j'exagère, je ne deviendrai jamais comme lui, du moins, je l'espère ! Ian se débat, crie, pleurniche, mais je tiens bon, je suis habitué après tout. Les enfants hein, c'est un peu comme ça, capricieux, criard, mais il faut toujours rester ferme. "Keny..." Ils aiment bien faire les comédiens, tout ça. Sauf que bon, si je continue, quelqu'un risque d'arriver ici et pensera que je suis en train de le massacrer... Je ferai peut-être mieux de le lâcher... Je dégage de sur lui, le pousse et m'assoit sur le canapé.

-Bon, garde la ta télécommande, je vais mater mon émission au bar d'à côté, comme ça j'en profiterai pour boire un coup tiens. Mais t'es vraiment dégueulasse ! Et quand je la trouverai je peux t'assurer que tu la toucheras plus jamais dans ta vie !

Je me lève, file chercher mon sac, ma veste, et reprend pour encore plus l'énerver, les yeux dans les yeux :

-Femmelette !

C'est qu'il pèse son poids le gros lard. J'ai horreur des gens qui abuse de leur avantage physique. Comme si le monde leur appartenait simplement parce que monsieur muscle peut te casser le bras ou une autre parti du corps qui a une toute aussi grande importance. Sans aucune jalousie dans mes dires bien entendus.
Une fierté aussi grande que la mienne ne dévoilera jamais ce qu'il souhaite, même sous cette torture du niveau fraternel, Aigle quatre perd son temps ainsi. Enfin passons, parler ainsi d'une personne m'agace, rien de plus simple de déblatérer contre l'idiot du village dans son profond intérieur alors qu'il serait plus honorable de lui dire en face... Après si tu veux te refaire le nez gratuitement n'hésite pas, je ne suis pas suicidaire. Non mais sérieux, il a grossi? Faut ralentir sur les sucreries mon vieux. Si quelqu'un passe je hurle au viol, ça va lui passer l'envie de faire son chef.

Continuant mes piètres supplications, ma voix se fait tremblante tel un enfant que l'on martyrise pour son simple plaisir. même si mon épaule se déloge aucun mot ne sortira de ma bouche. Peut-être des cris de douleur et des injures en son nom mais aucun renseignement en tout cas. "Tout ce que je veux c'est la télécommande." Gna gna gna, veux n'a télécommande. Pff, faut te le dire en chinois? Non c'est non... Voilà que je recommence à lui répondre par la pensé. Si un jour Ken me répond, va falloir penser m'emmener à l'hosto, mon cœur n'aura pas tenu à ce sursaut. En plus c'est qu'il en a rien à foutre? Faudrait qu'il passe moins de temps avec Hei N°, il commence à lui ressembler de trop. Déjà qu'un s'est dure à supporter mais deux, je ne tiendrai pas le coup. Ce type me fait froid dans le dos, avec sa dégaine de zombie il n'a rien pour lui. À croire que je ne fais plus autant effet sur lui avec le temps.

-Je sais pas elle est ouuuuuuuuuuuuuuuuu, concluais-je en sanglot.

Ne t'abaisses pas à mon niveau et arrêtes se manège. Ça ne m'amusait déjà pas beaucoup, maintenant plus du tout. Mes yeux doublèrent de volume lorsque la masse volumineuse laissa enfin la possibilité à mes poumons de prendre une bouffée d'air. C'est qu'il lit enfin dans mes pensées? Ha ha, voilà que je dis des conneries. Aigle quatre est bien trop gentil, c'est son plus gros défaut. "Bon, garde la ta télécommande, je vais mater mon émission au bar d'à côté, comme ça j'en profiterai pour boire un coup tiens. Mais t'es vraiment dégueulasse ! Et quand je la trouverai je peux t'assurer que tu la toucheras plus jamais dans ta vie !"

-C'est cela oui, murmurais-je.

J'ai gagné! j'ai gagné! j'ai gagné! En plus mon drama commence, quoi demander de mieux? Une limonade à la menthe sans doute. J'ai la victoire modeste. Je ne tiendrai pas compte de ta défaite mon brave. Va t'enivrer avec d'autres types aussi intéressants que toi.
Mon corps une fois correctement installé sur le canapé, le dos avachit, les jambes pliées, une main me grattant le nez, l'autre sur mon genou. Plus qu'à attendre qu'il se sauve. Tant pis pour lui, on allait enfin savoir s'il allait finir ensemble. Je n'eus le droit qu'à un "Femmelette !" sans aucun humour. attends, c'est qu'il se barre vraiment? J'en ai de la chance des fois ha ha.

- Je prend ça comme un compliment hi hi. Va regarder des petite totos rouler avec tes copains.

Plus aucune larme, une fois la paix plus besoin de jouer la comédie. Je suis redevenu aussi souriant qu'à mon entré dans cette salle. Pourtant mon attention par la suite sur la télé, mon ton prit un air bien plus enfantin, ou plutôt moqueur... C'est plus fort que moi je crois.

- Et demain ne te fatigues pas à chercher la télécommande, va directement au bar, ça nous fera gagner du temps à tous les deux.

La victoire modeste? j'ai dis ça moi?

- Amuses toi bien mon chaton.